Récits de voyages autour du monde

ITINÉRAIRE COMPLET:

Île de Luçon : Manille

Île de Cebu : Ville de Cebu, Panagsama Beach (via Moalboal) et White Beach

Île de Mactan

Île de Negros : Dauin et Dumaguete

Île d’Apo (excursion en partance de Dauin)

Île de Siquijor

Île de Bohol : Tagbilaran (pour se rendre à Panglao)

Île de Panglao (Alona Beach)

Île de Palawan : Puerto Princesa, Port Barton, El Nido

Île Exotique (excursion de Port Barton)

Île Maxima (excursion de Port Barton)

Île Paradis (excursion de Port Barton)

MERCREDI, 18 DÉCEMBRE

JAKARTA – MANILLE

 À l’aéroport de Jakarta, nous avons dû acheter nos billets d’avion Manille – Rangoun (Myanmar) comme preuve de sortie des Philippines. À bord d’un gros Boeing, nous avons quitté l’Indonésie avec un petit pincement au cœur. Les Indonésiens et tous mes amis qui nous ont si bien reçus sont des gens vraiment attachants et ils vont définitivement nous manquer ! Je trouvais aussi dommage de laisser mon bahasa indonesia derrière moi car je commençais à bien me débrouiller dans cette langue ; à tous les jours j’apprenais de nouveaux mots et je pouvais les mettre en pratique.

Notre avion a décollé de Jakarta à 12h40am et a atterri à Manille aux Philippines à 6ham. Avant de sortir de l’aéroport, nous avons fait installer 2 cartes SIM dans nos cellulaires (chacun 10 G pour 20$CAD chez Globe) et avons sorti des pesos philippins dans un ATM. Nous nous sommes rendus à notre hôtel à bord d’un Grab Taxi (10$CAD pour un trajet de 30 minutes). Ayant très peu dormi pendant notre vol de nuit, nous sommes arrivés fourbus au Sun Star Grand Hotel. Comme le « check in » était à 14h, nous avons opté pour louer une chambre pour six heures en attendant que notre chambre soit prête. Nous avons commandé à déjeuner à notre chambre et avons ensuite sombré dans un profond sommeil. À 14h, nous avons transféré nos bagages dans notre chambre réservée pour 4 nuits. J’ai fait du lavage avant de sortir dîner avec Claude. Notre hôtel est situé dans le quartier populaire en plein cœur de Manille, à environ 4 km du quartier historique. Le boulevard est très achalandé et la circulation y est très lente. Les jeepneys (anciennes jeeps de l’armée américaine laissées sur place après la guerre et utilisées depuis comme autobus locaux) sont nombreuses à circuler. Quel capharnaüm aussitôt que l’on sort de l’hôtel : trafic monstre, pollution, bruit des moteurs, musique forte sortant des haut-parleurs des boutiques électroniques, trottoirs encombrés par les marchands ambulants et leurs marchandises de toutes sortes, nombreux piétons en déplacement, etc. Ouf, c’est étourdissant !

Nous avons dîné à quelques pas de notre hôtel au Chowking Raon Restaurant. Pour 60 cents canadiens, nous avons mangé un riz aux légumes et poulet accompagné de 4 egg rolls aux légumes. La nourriture de rue est vraiment économique aux Philippines.

Nous avons ensuite marché dans les rues remplies de petits commerces, en direction du quartier chinois. Je me suis trouvé une mini-carte SD pour mon cellulaire (126G pour aussi peu que 12$CAD). J’ai aussi acheté, dans une pharmacie chinoise, un petit flacon d’huile de baume (balm oil) pour le soulagement des migraines.

Continuant notre marche, nous avons découvert l’imposante église historique Binondo dont l’intérieur est tout à fait magnifique !

Sur le chemin du retour, nous avons acheté deux shawarmas dans le coin du 999 Shopping Mall et du City Place Square (deux immenses centres d’achats). Une fois arrivés à notre chambre, nous nous sommes empressés de prendre une douche. Quelle chaleur infernale il fait à Manille ! Nous avons mangé nos shawarmas pour souper et passé une soirée à relaxer à notre chambre, heureux d’échapper au bruit et à l’agitation du dehors.

JEUDI, 19 DÉCEMBRE

MANILLE

À 7h30am, on nous a servi à déjeuner à notre chambre. Nous avons ensuite réservé notre billet d’avion Rangoun (Myanmar) – Colombo (Sri Lanka) sur internet. Partant en Grab Taxi, nous sommes passés devant la gigantesque église Quiapo sur le Boulevard Quezon et avons traversé le pont avec vue sur les gratte-ciels du centre-ville. Au Ohayami Bus Terminal, nous avons acheté nos billets d’autobus pour Banaue. (Horreur, l’unique bus du 22 décembre était déjà plein. On nous a donc vendu des places sur des chaises en plastique dans l’allée du centre de l’autobus pour le trajet de nuit d’une durée de neuf heures!) ☹

De la station d’autobus, nous sommes repartis en Grab Taxi jusqu’à la Cathédrale de Manille. Nous sommes allés jeter un coup d’œil à son impressionnant décor intérieur et avons fait le tour du parc qui y fait face. Un caléchier nous a abordés pour nous vendre son tour guidé en calèche à 500 pesos. Une fois montés dans sa cariole, il a changé son prix pour 5 000 pesos! Nous sommes débarqués, indignés par sa malhonnêteté!

 

Nous sommes finalement montés à bord d’un cyclo-pousse pour un mini tour guidé du quartier historique Intramuros (8$CAD pour 30 minutes). Le jeune homme nous a conduit au Palacio del Sana, au Memorare (monument érigé en mémoire des 100 000 victimes innocentes de la bataille de la libération de 1945 entre Philippins et Japonais), à un ancien hôtel espagnol, à l’église et au couvent San Augustin et au Postigo del Palacio. De retour à la cathédrale, nous sommes partis à la recherche d’un ATM. Nous en avons trouvé plusieurs, tous hors service, avant de pouvoir enfin faire une transaction. Nous avons dîné dans le coin de la Place d’Espagne au Max’s Restaurant.

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Nous sommes partis en tricycle motorisé jusqu’au Rizal Park, aussi appelé Luneta Park. Ce superbe parc est situé en plein cœur de Manille. La statue de José Rizal, écrivain et héros de la révolution philippinise, a été érigée au kilomètre 0 du pays, à une des extrémités de l’immense parc. Le site comprend aussi : un jardin chinois, un pavillon abritant des orchidées, un jardin japonais, un Centre touristique, le Musée national d’histoire naturelle, un planétarium, un monument à Lapu-lapu, premier héros des Philippines, le Musée national d’anthropologie, un Open Air Auditorium, des fontaines, la Bibliothèque nationale et une reconstitution miniature de l’archipel des Philippines.

Nous avons quitté le Parc Rizal en calèche pour nous rendre au Baywalk, dans la baie de Manille. Arrivés à destination, le caléchier voulait 550 PhP au lieu de 50 tel qu’entendu au départ. (Avant d’accepter la course, Claude avait pris la peine d’écrire 50 sur sa calculatrice pour être certain du montant que le caléchier nous chargeait et celui-ci avait acquiescé.) La malhonnêteté de l’homme nous a fâchés. Nous lui avons donné 60 pesos par l’intermédiaire d’un homme qui s’en était mêlé, et nous lui avons tourné le dos en maugréant. Chercher à nous avoir deux fois dans la même journée, c’en était trop!

Nous avons marché sur la promenade en bord de mer et contemplé le coucher du soleil. L’endroit était plutôt désert et nous n’avons trouvé aucun endroit où se restaurer. Nous avons traversé le boulevard et avons découvert des familles de sans-abris tout le long du terre-plein. Ne nous sentant pas à notre place, nous avons tenté de faire venir un Grab Taxi mais, sans succès. Nous avons marché pendant une dizaine de minutes pour nous rendre à une autre artère d’où nous avons pu embarquer à bord d’une jeepney (20 cents chacun). Compressés comme des sardines, pris dans un trafic monstre, suant à grosses gouttes et respirant l’air horriblement pollué, nous sommes finalement arrivés à notre hôtel après une heure de route dans ces conditions difficiles. Nous nous sommes douchés, avons soupé de shawarmas achetés par Claude, et avons passé la soirée à notre chambre, notre havre de paix.

VENDREDI, 20 DÉCEMBRE

MANILLE (32 degrés C)

Le petit-déjeuner nous a été servi à notre chambre. Nous avons ensuite perdu trois heures à essayer de trouver une autre option pour nous rendre à Banaue, au nord de Manille. Je me suis fait aider par les trois réceptionnistes mais nos démarches n’ont rien donné; nous n’avons rien trouvé à coût abordable.

Nous sommes allés porter quelques vêtements à faire arranger dans une des boutiques de couturiers souterraines du Boulevard Quezon (5 morceaux pour 100PhP ou 2.61$CAD!). Nous avons ensuite pris une jeepney jusqu’au cimetière chinois (Porte sud). Ce cimetière fut fondé au milieu du XIXe siècle dans le but de faciliter la tâche d’un grand nombre de Chinois qui n’étaient pas autorisés à être enterrés dans les cimetières espagnols. Les mausolées sont beaux et grands comme des maisons. Il est très impressionnant de se promener dans ce quartier inhabité.

Notre retour en jeepney a été aussi pénible que la veille : chaleur, bruit, trafic et pollution.

Une bonne douche s’imposait. Tout en prenant mon café de mi-journée, j’ai fait nos demandes de e-visa pour le Myanmar. Claude et moi sommes ensuite partis chercher mes vêtements chez le couturier et avons continué notre marche sur le Boulevard Quezon jusqu’à la fameuse église Quiapo. Une messe était en cours et l’église était bondée de monde. Sur la grande place devant l’église, plusieurs fidèles suivaient la cérémonie sur l’écran géant qui avait été installé à cette fin tout en vendant des chandelles ou divers objets religieux. Les rues aux alentours font place au marché local où l’on vend de tout : fruits, légumes, poissons, vêtements, accessoires de toutes sortes, etc.  Un peu plus loin, nous sommes rentrés dans un grand centre d’achats populaire envahi par les clients potentiels. La marchandise y est bon marché mais les vêtements peu intéressants.

Nous avons soupé à notre chambre avec les shawarmas restants achetés la veille, heureux de se sauver du brouhaha du quartier. Nous avons passé la soirée à travailler avec acharnement sur notre itinéraire de voyage. La période des fêtes complique grandement les choses tant au niveau des transports que de l’hébergement.

SAMEDI, 21 DÉCEMBRE (Journée des funérailles de papa)

MANILLE

Un bon petit-déjeuner nous a été servi à notre chambre. Nous avons ensuite fait un appel-vidéo avec ma sœur Marie-Christine au salon funéraire. C’est avec émotion que nous avons pu voir mon bon papa d’amour une dernière fois et lui faire nos adieux à distance. Plusieurs sont passés nous saluer (via le cellulaire), ce qui était très réconfortant.

Nous avons ensuite retravaillé notre itinéraire de voyage et avons pris la décision de changer de cap. Au lieu de commencer par le nord, nous allons filer vers le sud. Les villes y sont plus grandes donc, les transports et l’hébergement moins limités en cette période achalandée des fêtes. Nous avons réservé nos billets d’avion et notre hôtel pour Cebu. Quelle misère nous avons eu à compléter la transaction pour notre vol! L’avant-midi y a passé!

Sentant le besoin de sortir et nous changer les idées, nous avons pris une jeepney et fait un transfert en autobus pour nous rendre à Ayala Triangle Gardens dans Makati, le quartier des affaires. Quel contraste avec notre quartier populaire! À Makati, les artères sont propres et moins bruyantes. Peu de jeepneys y circulent. Les gratte-ciels se succèdent, imposants. Les trottoirs sont déserts; on ne voit pas de petits marchands ni de mendiants. C’est « l’autre Manille ».

Au Ayala Triangle Gardens, il est agréable de se promener à travers le bel aménagement paysager, les jacquiers chargés de leurs énormes fruits et la moderne fontaine en forme de « C » renversé et carré. Nous avons dîné sur place à l’un des petits restaurants. Nous avons partagé un excellent poulet à la parmigiana.

Nous avons ensuite marché jusqu’au Greenbelt Mall & Park. La cour de cet immense centre d’achats huppé est joliment aménagée. On y retrouve des cafés et restaurants avec terrasses extérieures, un plan d’eau entouré d’une belle végétation tropicale et une église circulaire moderne.

Un peu plus loin, entre le Legazpi Sunday Market et le Legazpi Active Park, se trouve le Washington Sycip Park. Un court sentier dans une mini forêt de jeunes bambous mène à un petit jardin chinois à l’atmosphère zen. D’autres sentiers ombragés permettent de faire le tour du parc. Un petit lac occupe le centre du parc et les piétons s’attardent sur les passerelles en bois pour regarder les allers et venues des gros poissons.

Passant à côté de la Union Church of Manille (église de forme circulaire au dôme bleu et blanc), nous sommes allés prendre un bus climatisé sur un grand boulevard et ensuite une jeepney jusqu’à Quiapo, notre quartier. Avant de rentrer à notre hôtel, nous sommes allés jeter un coup d’œil aux deux centres d’achats voisins de notre hôtel (« Isetan Recto» est le plus populaire des deux) et avons partagé une crème glacée à la mangue. Nous avons commandé à souper à notre chambre et passé une petite soirée relaxe en attendant minuit, heure à laquelle notre fils Samuel devait nous appeler. À 11ham heure du Québec, Samuel nous a rejoints tel que prévu via WhatsApp et nous avons pu suivre par appel-vidéo les funérailles de mon cher papa (messe, cimetière et réception au sous-sol de l’église). Claude et moi avons vraiment apprécié pouvoir assister aux funérailles à distance. De cette façon, nous avons pu partager ce moment difficile avec ma famille et avons pu faire nos derniers adieux à mon bon papa. Nous nous sommes couchés à 2ham et avons mis du temps à nous endormir, encore bouleversés par les funérailles.

DIMANCHE, 22 DÉCEMBRE

MANILLE – CEBU (Pop : 975 000)

Après notre petit-déjeuner servi à notre chambre, nous avons plié bagages et sommes partis avec un Grab Taxi vers l’aéroport. Notre vol Manille – Cebu dans un gros Boeing A330-300 a duré 90 minutes. Cebu est la deuxième plus grande ville des Philippines avec ses 975 000 habitants. Elle fut la première capitale du pays. Cebu, aussi connue comme ville reine du sud, est une ville de 1^e classe hautement urbanisée de l’île de Cebu dans la région centrale des Visayas.

Nous avons pris la navette de l’aéroport à SM City Mall. De là, nous avons réservé un Grab taxi jusqu’à notre hôtel, le Elegant Circle Inn. La nuit était déjà tombée à notre arrivée à 18h. Notre hôtel est situé dans le grand rondpoint Fuente Osmena Circle. On y retrouve une belle fontaine, un immense sapin de Noël illuminé et hautement décoré, une scène pour les spectacles du temps des fêtes, des stands de nourriture grillée sur feux de charbon de bois et plein de monde venu profiter des lieux. Le rondpoint est hautement emboucané et bruyant. Heureusement, notre chambre est tranquille car elle donne sur la cour arrière de l’hôtel.

Nous avons mangé une délicieuse lasagne au Robinsons Cybergate, grand centre d’achats faisant face au rondpoint. Au sous-sol, nous avons acheté quelques provisions pour nos déjeuners au grand Robinsons Supermarket. Nous sommes ensuite rentrés nous reposer à l’hôtel. (Il n’est pas très recommandé de se balader dans le coin une fois la nuit tombée. Il y a beaucoup de voleurs et de sans-abris.)

LUNDI, 23 DÉCEMBRE

CEBU

Nous avons déjeuné avec nos provisions (pain, beurre d’arachide, confiture, banane et café). Nous avons ensuite réservé notre hôtel à Dauin, près de Dumaguete.

Prêts à aller nous balader, nous avons réservé un Grab Taxi. Nous avons commencé nos visites par le fameux Fort San Pedro où une jeune étudiante nous a offert ses services comme guide. Ce fort est une fortification qui fut construite en 1565 par les conquistadors espagnols commandés par Michel Lopez de Legazpi.

Tout en face se trouve la Place de l’Indépendance, site le plus significatif dans l’histoire de Cebu. Le parc est magnifiquement aménagé et comprend quelques monuments et statues.

À quelques minutes à pied se trouve la Basilica Minore del Santo Nino de Cebu (Basilique de l’Enfant Saint). Fondée en 1565, c’est la plus vieille église catholique romaine du pays. L’intérieur est beau à voir avec ses immenses fresques religieuses sur les murs et au plafond. La cour intérieure est joliment aménagée. Il y a aussi une chapelle et un couvent.

À côté de l’église, on peut voir, dans une petite chapelle, la croix chrétienne de Magellan plantée à l’époque par les explorateurs portugais et espagnols sous les ordres de Ferdinand Magellan à leur arrivée à Cebu en 1521.

Quelques rues plus loin, nous avons découvert la superbe Cebu Metropolitan Cathedral (1595), siège ecclésiastique de l’archidiocèse métropolitain de Cebu depuis 1934.

Nous avons dîné dans un restaurant de la Colon Street, reconnue comme étant la plus petite route nationale des Philippines. Cette artère traverse la ville au complet et est très achalandée.

Google Map en main, nous avons fini par trouver le Heritage of Cebu Monument. Le monument a été construit en 1997 par Eduardo Castrillo. Les sculptures représentent les événements symboliques de l’histoire de Cebu : la conversion au christianisme de Humabon, la révolution locale contre la loi espagnole, une messe catholique romaine et la bataille de 1521 sur l’île de Mactan où le chef de clan Lapu-Lapu a tué Magellan.

Dans la petite rue à côté du monument, nous avons découvert la maison ancestrale San Diego. Cette magnifique demeure historique du XVIIe siècle comprend un mobilier sculpté à la main, des œuvres et un jardin.

Le Casa Gorordo Museum était malheureusement fermé pour le temps des fêtes. Nous avons quand même pu voir l’extérieur et la cour de cette ancienne résidence datant de 1850 et ayant appartenu à Juan Gorordo.

Nous sommes revenus à notre hôtel en taxi. Avant de rentrer, nous avons acheté quelques pâtisseries. Par la suite, nous avons collationné et soupé à notre chambre. Claude était grippé et il s’est couché tôt. De mon côté, j’en ai profité pour m’avancer dans mon travail d’écriture.

MARDI, 24 DÉCEMBRE

CEBU

Nous avons pris notre petit-déjeuner à notre chambre : pâtisseries et café. Nous avons fait des appels à notre famille pour leur souhaiter un joyeux Noël. L’annonce d’un typhon pour les Philippines et pour Cebu en particulier nous a un peu stressés. Nous avons dû annuler notre sortie en montagne au Tops Lookout (vue panoramique de Cebu et des environs).

Nous avons marché sur Colon Street jusqu’au Crown Regency Hotel. Comme le Sky Observatory était fermé, nous avons fait demi-tour et avons remonté la rue Colon jusqu’au Cebu Provincial Capitol, tout au bout. Non loin de là, un motocycliste nous a offert de monter derrière lui sur sa motocyclette et il nous a conduits jusqu’au Cebu Taoist Temple moyennant quelques pesos. Ce temple, construit en 1972 par la communauté chinoise de Cebu, est situé à Beverly Hills (sous-division de la ville de Cebu), à 110 mètres au-dessus du niveau de la mer. L’entrée du temple est une réplique du Grand mur de Chine. Le temple inclue une chapelle, une bibliothèque, un magasin de souvenirs et un pont pour faire un vœu. Les spacieux balcons offrent une vue panoramique du centre-ville de Cebu.

Du temple, nous avons pris un taxi jusqu’au Ayala Center Cebu. Ce grand centre d’achats huppé de 5 étages est en forme de deux demi-lunes autour du Cebu Business Park. Nous avons dîné sur la terrasse du restaurant Brique. Au menu : spaghetti au pesto et poulet et salade avec pomme, canneberges, feta, cachoux. Comme c’était bon!

Une légère pluie a commencé à tomber. Nous avons regardé la programmation du cinéma mais aucun film ne nous tentait vraiment. Nous avons donc décidé de retourner à l’hôtel. J’ai travaillé sur mon blog et en fin d’après-midi, nous sommes sortis acheter quelques provisions au Supermarché Robinsons et un met à apporter que nous avons mangé à notre chambre pour souper. En soirée, nous avons fait quelques appels au Québec pour Noël. Nous avons passé un petit réveillon bien tranquille à notre chambre, toutes les festivités du quartier ayant été annulées à cause du typhon annoncé.

Finalement, il y a eu des dégâts au nord de l’île de Cebu (alerte 2) tandis que notre quartier a été épargné (alerte 1); nous n’avons eu que de la pluie et aucun vent.

MERCREDI, 25 DÉCEMBRE

CEBU

Après avoir mangé pâtisseries et café à notre chambre, nous sommes partis en Grab Taxi (12$CAD) vers Mactan Newtown Beach située sur à Lapu-Lapu sur l’île de Mactan, à 45 minutes de notre hôtel. Dans ce quartier, les abris de fortune révèlent une grande pauvreté. Juste un peu plus loin, on peut voir les beaux édifices récents et modernes. Le petit chemin de sable pour se rendre à la plage est parsemé de trous. La plage est publique et bien aménagée avec ses petites huttes à louer pour des familles qui viennent y pique-niquer et s’y baigner. Le sable est blanc et le fond de l’eau exempt de roches. Nous nous sommes installés à l’ombre d’un gros arbre, assis sur un bois de marée. Nous nous sommes baignés plusieurs fois à tour de rôle. Quel bonheur de se laisser flotter sur le dos au gré des vagues! De notre emplacement, nous avons pu observer les allers et venues du Santa Rosa Ferry Express desservant la grande île située en face de Mactan Beach.

À bord d’un trimoteur, nous sommes allés voir le Mactan Shrine situé à Punta Engano, près de la rive. On y trouve le sanctuaire Lapu-Lapu. Cette statue de bronze de 20 mètres a été érigée en l’honneur de Lapu-Lapu, chef indigène qui a vaincu les soldats espagnols dirigés par l’explorateur portugais Ferdinand Magellan lors de la bataille de 1521 de Mactan. On peut aussi voir le monument à Magellan, érigé en 1866 pour commémorer l’explorateur portugais. La grande place abrite le Mactan Shrine Bazaar dont les nombreux petits kiosques regorgent de souvenirs pour les touristes. À la sortie du site, il y a plusieurs petits restaurants de poissons et fruits de mer. La salubrité des lieux et les coûts élevés nous ont découragés à nous y restaurer. Nous avons marché sur la rue, à la recherche d’un restaurant nous convenant. Comme il n’y en avait pas, nous avons acheté sandwichs et lasagne au dépanneur 7Eleven. Ma lasagne était vraiment dégueulasse; je l’ai jetée après ma première bouchée. Je me suis rabattue sur mon sandwich et mon café latté.

Nous sommes revenus à notre hôtel en Grab Taxi. Après avoir pris une douche et nous être accordés un temps de repos, nous avons marché jusqu’au Crown Regency Hotel sur Colon Street. Au 19^e étage de la tour, nous avons acheté nos billets d’accès pour le Sky Deck du 38^e étage. Wow! Quelle vue incroyable sur la ville de Cebu et ses environs! Nous avons assisté au beau coucher du soleil. Pour les amateurs d’émotions fortes, des activités sont proposées : zipline, mur d’escalade, etc. Un guide nous a proposé de monter jusqu’au 45^e étage. Les escaliers et planchers en métal étaient finis par endroits et on pouvait voir à travers; ce qui n’était pas très rassurant, surtout à pareille hauteur! Cependant, la vue du 45^e était formidable!

Nous sommes allés voir le menu au restaurant du 37^e étage. Malheureusement, les prix étaient trop élevés pour notre budget. Nous avons donc opté pour le restaurant du 2^e étage avec une petite vue sur Colon Street. Notre repas était excellent (assiette de poulet grillé pour moi et soupe au poulet et légumes pour Claude). Comme Claude était enrhumé et avait mal à une dent, nous avons passé une soirée tranquille à notre chambre.

JEUDI, 26 DÉCEMBRE

CEBU – MOALBOAL – PANAGSAMA BEACH

Nous avons déjeuné avec nos provisions, avons complété nos appels à nos familles au Québec pour Noël et avons fait nos bagages. Nous sommes partis en taxi. Au South Bus Terminal de Cebu, nous sommes embarqués à bord d’un bus climatisé à destination de Moalboal (via Barili). Le trajet a duré presque 4 heures (4$CAD par personne), incluant les arrêts aux principaux villages et villes sur notre route. Comme le bus roulait lentement, nous avons eu le temps d’apprécier les paysages. Nous avons aussi constaté à quel point les gens vivent pauvrement en général. Quelques kilomètres avant d’arriver du côté ouest de la grande île de Cebu, nous avons traversé une montagne. Du sommet, la mer s’est dévoilée à nous dans toute sa splendeur.

À notre arrivée à Moalboal, nous sommes embarqués à bord d’un tricycle motorisé avec tout notre bagage. Le chauffeur nous a conduits jusqu’au Indino Guesthouse situé à quelques mêtres de Panagsama Beach, dans une petite ruelle regorgeant de maisons d’hôtes. Notre hôtesse nous a accueillis avec gentillesse. Nous nous sommes installés dans notre grande chambre familiale qui comprend 3 lits doubles et 1 lit simple! Nous avons directement accès à un patio avec table et chaises. Notre hôtesse demeure juste à côté de « chez nous ».

Une fois installés, la propriétaire nous a montré le chemin pour nous rendre à la plage. Nous avons découvert l’étroite rue qui longe la mer et qui est remplie de petites auberges, restaurants, bars, boutiques touristiques et commerces de location d’équipements de plongée. L’endroit est hyper touristique bien que l’on se croirait dans un petit coin perdu des Philippines.

De retour à notre hébergement, nous avons loué deux équipements de plongée en apnée (4$CAD chacun pour deux jours) et avons rapidement enfilés nos maillots de bain. Notre séance de plongée nous a plu malgré certains inconvénients : trop de plongeurs et bruit des moteurs de bateau. Nous avons nagé au-dessus d’immenses bancs de sardines, ce qui était vraiment impressionnant! Nous avons aussi vu une flore marine diversifiée et colorée ainsi que de beaux poissons tropicaux. (Notre séance de plongée à Gili Air en Indonésie avait été encore plus impressionnante. Ici, l’endroit est malheureusement surexploité par les touristes. Les fonds marins sont abimés et les poissons y sont moins nombreux.)

Nous avons terminé l’après-midi à notre chambre, affaiblis tous les deux par un mauvais rhume. Nous sommes retournés sur la rue principale pour souper au Silveray Resto-Bar. Assis au 2^e étage de l’établissement, nous avons pu profiter du merveilleux coucher de soleil sur la mer. Nous avons partagé fish & chips et légumes au curry. Miam, miam! En soirée, nous avons marché jusqu’aux deux extrémités de la rue animée et remplie de touristes.

VENDREDI, 27 DÉCEMBRE

PANAGSAMA BEACH (et WHITE BEACH)

Notre hôtesse nous a servi un copieux petit-déjeuner sur notre patio. Nous sommes ensuite partis en tricycle motorisé jusqu’à White Beach située à 3 km de Panagsama Beach (5$CAD). Le petit chemin de campagne pour s’y rendre nous a donné un bon aperçu des conditions de vie dans le village. La plage est publique et principalement fréquentée par les Philippins. C’est un site spectaculaire pour la plongée en apnée. J’ai fait deux longues séances de plongée, me laissant flotter avec ma veste de sauvetage au-dessus de plusieurs bancs de poissons tropicaux de diverses grosseurs et couleurs. Les coraux sont immenses et les couleurs variées et étonnantes. À environ 150 mètres de la berge, les fonds deviennent soudainement très profonds, ce qui est impressionnant et insécurisant.

Nous avons dîné sur la terrasse d’un restaurant avec vue sur la mer. Notre dîner était exquis (poulet au curry et assiette de légumes sautés).

En milieu d’après-midi, nous sommes revenus en tricycle motorisé à notre hébergement. Nous avons relaxé à notre chambre. À 17h30, j’ai marché jusqu’à la plage de Panagsama pour y contempler le sublime coucher de soleil sur la mer. Claude et moi sommes retournés au même restaurant que la veille, le SilverRay, au 2^e étage. Cette fois-ci, nous avons été déçus; l’attente a été très longue avant que l’on nous serve et notre assiette de penne aux fruits de mer ne contenait que deux crevettes et trois ou quatre rondelles de pieuvres perdues dans une montagne de pennes. Claude s’est plaint au serveur et celui-ci nous a réduit notre facture de moitié. En soirée, je suis allée faire le tour du quartier animé et suis retournée m’asseoir à la plage quelques instants. Claude, pour sa part, s’est couché tôt.

SAMEDI, 28 DÉCEMBRE

PANAGSAMA BEACH – DAUIN

Nous avons pris notre petit-déjeuner sur notre patio, avons fait nos adieux à notre charmante hôtesse et sommes partis en tricycle motorisé jusqu’à la station d’autobus de Moalboal.

Notre trajet d’une heure et demie en autobus a été un peu pénible. Notre chauffeur hyperactif criait sans cesse à son assistant, il roulait en fou en klaxonnant aux 10 secondes et freinait brusquement à chaque arrêt. Ouf! Ce n’était pas reposant! Heureusement, les paysages côtiers de la petite route sinueuse étaient magnifiques, nous faisant presque oublier les inconvénients reliés à notre moyen de transport.

On nous a fait débarquer au port du ferry allant à Negros. Nous avons dû prendre un tricycle motorisé pour nous rendre au Port sud de l’île de Cebu. Sous une pluie soudaine, nous avons fait la file, à l’abri du toit de la billetterie, pour acheter nos billets de ferry pour Dumaguete. Heureusement que notre traversée en ferry n’a duré que 20 minutes car il faisait très chaud à l’intérieur du bateau. Les gens avaient fermé les fenêtres à cause de la pluie forte et la chaleur était assez insupportable.

À notre arrivée au port de Dumaguete, nous avons partagé les frais d’un jeepney avec un Philippin, un Thaïlandais et les parents de ce dernier. Rendus au centre-ville, de la promenade en bord de mer, nous sommes embarqués à bord d’un tricycle motorisé pour nous rendre à Dauin. Je dois dire que ce n’était pas trop une bonne idée; nous nous sommes faits brassés sur une distance de 20 km et le bruit de la motocyclette était infernal! Quand nous sommes enfin arrivés au AivyMaes Divers  Paradise Resort, nous avons fait le saut quand nous avons vu notre hutte en bambou. L’intérieur est minuscule. Le lit double avec moustiquaire prend toute la place. Le seul ameublement est une toute petite étagère en coin. Sur le coup, nous étions déçus. Cependant, l’emplacement est génial. Nous avons un accès direct à la mer avec six chaises longues sur notre petit coin de plage privée. Devant notre hutte se trouve les toilettes et douches ainsi que la cuisine d’été. Sur notre petite galerie, nous avons deux hamacs, une table et deux bancs en bambou.

Nous avons déposé nos bagages à notre hutte et sommes partis à la recherche d’un restaurant sur la plage. Sarong sur la tête, nous avons marché sous un soleil de plomb dans le sable noir brûlant. Nous avons vu plusieurs petits abris sur la plage où des familles complètes étaient réunies et dînaient de leurs provisions. Le seul restaurant que nous avons trouvé est celui voisin de notre hébergement. Nous sommes donc revenus sur nos pas et y avons commandé des sandwichs grillés.

Nous avons passé l’après-midi à la plage, alternant baignade et farniente sur les chaises longues à l’ombre d’un arbre. La mer de Sulu est bleu foncé, rafraîchissante et sur fond de sable doux. La plage de Dauin est grande et les Philippins viennent s’y baigner. C’est une aire marine protégée avec une flore et faune marines abondantes.

En fin d’après-midi, nous sommes partis acheter des provisions pour quelques repas. Juste avant d’arriver sur la rue principale, nous avons découvert le marché local. Nous avons acheté des légumes et deux poissons entiers que nous avons fait couper en filets.

De retour à notre hébergement, nous avons jasé avec un sympathique Australien familier de la place. Il m’a aidée à réserver nos billets pour notre prochain ferry (Ocean Jet sur l’application 12Go; pour Siquior Island le 31 décembre).

Claude nous a préparé un excellent souper à la cuisine d’été. Un bon repas maison, quel bonheur! Nous avons jasé avec nos voisins de hutte (un couple de Français vivants au Laos depuis trois ans) et avons fini la soirée, confortablement allongés dans nos hamacs.

DIMANCHE, 29 DÉCEMBRE

DAUIN – APO ISLAND (excursion)

À 5h30am, les chants de Noël de la messe du dimanche nous ont brusquement réveillés. Quelle tradition philippinise dérangeante pour les touristes!

Aujourd’hui, nous avons fait une excursion de plongée en apnée à Apo Island (7h30 à 16h; 1550PhP ou 40$CAD chacun, déjeuné et dîné inclus). Nous étions 11 touristes de notre hébergement : 2 Danois, 2 Espagnols, 1 Américain de Détroit, 1 Néo-Zélandaise et 3 de je ne sais d’où. On nous a servi à déjeuner devant la cuisine d’été (crèpes, pains dorés, œufs et café). Nous sommes ensuite embarqués à bord d’un trimaran avec nos équipements de plongée. Cinq Philippins étaient avec nous : le capitaine, deux guides et deux matelots. Sous un beau ciel bleu et une mer aux reflets argentés, nous avons navigué jusqu’à Chapel, premier arrêt sur la côte ouest de l’île Apo. Notre groupe était divisé en deux. Un groupe de six pour la plongée sous-marine et un groupe de cinq pour la plongée en apnée. Claude et moi faisions partie de ce dernier groupe. Nous avons mis notre équipement, avons sauté à l’eau et avons suivi notre guide. Nous avons nagé dans le plus grand bonheur dans les eaux rafraîchissantes aux fonds tapissés de coraux gigantesques aux formes et couleurs incroyables. Nous avons vu de beaux bancs de poissons mais ce qui nous a le plus impressionnés, ce sont les cinq ou six tortues géantes que nous avons pu voir de très près. Wow! Les motifs bien définis et les belles couleurs sur la carapace, les pattes et la tête sont extraordinaires!

De retour à bord, nous avons tous pris une collation (café et biscuits soda). Nous avons ensuite navigué jusqu’à Largahan, deuxième site de plongée. Comme le ciel s’était assombri et que le vent s’était levé, Claude et moi, gelés et encore un peu enrhumés, avons opté pour sauter cette deuxième séance de plongée. La pluie a ensuite commencé.

Nous avons fait notre troisième arrêt à Rock Point West. Nous avons dîné sur le trimaran. Notre buffet était excellent (porc aux légumes, riz, salade du jardin, nouilles et légumes sautés).

La pluie a graduellement fait place à un beau ciel bleu. Le soleil étant de retour, Claude et moi avons participé à la dernière séance de plongée en apnée. Nous avons été très chanceux; en plus des splendides coraux géants, nous avons vu une dizaine de grosses tortues. (Le groupe de plongée sous-marine n’en n’ont vu qu’une seule!)

Nous avons navigué dans une mer agitée lors de notre retour. Les vagues frappaient le trimaran et venaient nous arroser. Je me suis protégée de l’eau et du froid avec mon sarong et j’ai collé Claude, en quête de chaleur.

À notre arrivée à notre hutte, je me suis empressée d’aller prendre une bonne douche chaude et de me mettre au sec. J’ai ensuite écrit sur mon blog, confortablement installée dans le hamac sur notre galerie.

Claude a piqué une jasette avec notre nouveau voisin de hutte, un jeune Français qui a travaillé pendant six semaines comme ingénieur pour la compagnie des biscuits Leclerc à Québec. Il est ensuite allé acheter un poulet grillé et des légumes qu’il a apprêtés à son retour. Quelles belles assiettes il nous avait préparées! Nous avons terminé la soirée à relaxer dans nos hamacs : la dolce vita!

LUNDI, 30 DÉCEMBRE

DAUIN

J’ai préparé du bon pain doré pour déjeuner. Claude a passé son avant-midi à la plage pendant que j’ai travaillé sur notre itinéraire pour le restant de notre voyage aux Philippines. Vers 11ham, j’ai loué un équipement de plongée en apnée (4$CAD pour la journée) et j’ai fait une séance de plongée extraordinaire à quelques mètres seulement de notre hébergement. Le site regorge de poissons tropicaux tous plus beaux les uns que les autres et les coraux sont gros, de formes et couleurs variées. Les coraux bleus m’ont vraiment impressionnée. Je me suis ensuite allongée à l’ombre sur notre plage pendant que Claude est allé explorer les fonds marins à son tour.

Nous avons dîné avec trois Français approchant l’âge de la retraite, appréciant pouvoir converser aisément dans notre langue maternelle. Nous sommes ensuite montés à la rue principale pour prendre une jeepney jusqu’au centre-ville de Dumaguete. De là, nous avons pris un « pedicab » (tricycle motorisé) jusqu’au port pour nous assurer que nous pourrions prendre le ferry le lendemain pour aller à l’île Siquijor. Nous sommes ensuite tombés par hasard sur une agence de voyage. On nous a conseillé d’aller à Palawan et nous en avons profité pour acheter nos billets de ferry et d’avion.

Pour revenir à Dauin, nous avons pris un pedicab et ensuite une jeepney. Nous sommes arrivés à la noirceur. Nous avons acheté un petit poulet grillé, du riz et des œufs avant de descendre la sombre rue menant à notre hébergement situé en bord de mer. Nous avons soupé à la cuisine d’été et avons passé la soirée à relaxer sur notre galerie, appareils électroniques en mains. Nous avons pris beaucoup de temps à nous endormir : jappements des chiens, cris des coqs, alarmes de police pour le couvre-feu des mineurs, karaoke aux hôtels voisins et voix des autres campeurs. Ouf! C’était assez éprouvant!

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