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MARDI, 31 DÉCEMBRE

DAUIN – DUMAGUETE – SIQUIJOR ISLAND

Nous avons déjeuné, salué nos amis français et sommes partis en pedicab.

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Le chauffeur nous a conduits jusqu’au Port de Dumaguete. Nous y avons acheté nos billets pour le ferry de midi. La mer était agitée mais la traversée s’est bien faite malgré tout (durée : 1 heure 20 minutes). À notre arrivée au port de Siquijor Island, nous avons acheté nos billets pour notre prochain ferry (Siquijor – Tagbilaran le 3 janvier) avant d’embarquer dans un pedicab pour nous rendre à notre hébergement, la Villa Alta, situé à Larena au nord-ouest de l’île. La petite route qui longe la côte nous a donné un bon aperçu de l’île. Nous avons eu un coup de cœur pour cette magnifique île à la végétation luxuriante. Quel bel environnement! Nous avons vu plusieurs belles petites maisons, signe que le niveau de vie est décent en général sur cette île. Les terrains sont propres et ramassés.

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La Villa Alta où nous sommes hébergés est composée de six petites maisonnettes avec galeries et d’un restaurant. Le site est à 30 minutes du port de Siquijor et un peu loin de la route principale de Larena. À notre arrivée, nous étions un peu déçus de l’emplacement mais nous nous sommes rapidement faits à l’idée. À bien y penser, ce sera parfait car nous serons forcés de ralentir notre rythme et de nous reposer. Nous sommes dans la nature et avons un accès direct à la mer par un escalier en ciment.

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Nous avons déposé nos bagages et sommes allés voir la plage. Celle-ci n’est pas très grande et porte les traces du typhon qui a frappé l’île il y a quelques années. On voit les ravages faits par l’érosion; certains palmiers sont complètement déracinés et les terrains ont été mangés par les fortes vagues.

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Nous avons dîné au restaurant familial. Nous avons partagé un excellent poulet au curry servi avec riz et salade de légumes. Nous avons fait la connaissance de deux familles allemandes voyageant ensemble. Ils venaient d’arriver ici, tout comme nous.

En après-midi, pendant que Claude lavait son linge, je suis allée prendre quelques photos de la plage. Je me suis aventurée jusqu’au bout, découvrant les terrains voisins et étant accompagnée de deux chiens errants.

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De retour à la villa, j’ai croisé la fille des propriétaires et j’ai jasé un bon moment avec elle. Le ciel s’est assombri et une légère pluie a commencé. J’ai rejoint Claude à notre hutte et nous nous sommes occupés jusqu’au souper.

Comme les trois tables du petit restaurant étaient déjà occupées, on nous a servi notre repas de poissons sous l’abri qui surplombe la falaise. Dans la noirceur de la nuit, nous ne pouvions voir la mer mais nous pouvions entendre le déferlement de ses vagues. La température avait baissé et nous avons dû porter un gilet chaud pour nous réchauffer.

Nous nous sommes couchés tôt avec l’idée de nous lever pour le réveillon du jour de l’an. Je me suis réveillée en sursaut quand j’ai entendu éclater un feu d’artifice. Il était minuit et quart. Zut! On avait passé tout droit. J’ai embrassé Claude et lui ai souhaité la bonne année mais il ne s’est pas réveillé. Je suis sortie sur la pointe des pieds et suis allée rejoindre les Allemands et un couple d’Italiens sur la terrasse du restaurant. Nos hôtes nous avaient préparé un beau buffet pour l’occasion. J’ai mangé un petit bol de salade de fruits servie avec lait de coco tout en jasant avec mes voisins de hutte. Ainsi a commencé mon année 2020, dans un petit coin perdu de l’île Siquijor aux Philippines, en pleine nature et entourée de gens passionnés de voyage tout comme moi. Toute ma famille me manque, bien sûr, mais Claude est là, à mes côtés, et les appels vidéo à nos proches viennent apaiser mes petites crises d’ennui.

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MERCREDI, 1er JANVIER

SIQUIJOR ISLAND (28 degrés)

J’ai fait la grasse matinée; je me suis levée à 8h30am! Claude et moi avons pris le petit-déjeuner au-dessus de la falaise. Quel bonheur de siroter mon café en contemplant la mer! Pendant que Claude est descendu à la plage pour relaxer et marcher, j’en ai profité pour m’avancer dans la sélection de photos pour mon blog. Comme le service internet avait planté, je n’ai pas pu les publier; je devrai attendre que le service soit rétabli.

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J’ai enfilé mon maillot de bain et suis partie marcher avec Claude sur la plage en direction sud. Le soleil était de plomb. Nous avons dû marcher avec nos sandales car la plage est pleine de petits coraux et de « roches » noires étrangement spongieuses. Passé la pointe, nous avons découvert une plage déserte, grande et magnifique. Nous y avons croisé un jeune couple de Québécois, ce qui ne nous est pas arrivé souvent depuis notre départ du Canada il y a quatre mois! (La jeune femme est enceinte.) Nous avons partagé mutuellement nos expériences de voyage. Le couple nous a trouvés « inspirants ». Pour nous, ce type de rencontre est très stimulant et renforcit notre motivation à poursuivre notre grand voyage autour du monde.

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Après les avoir salués, nous nous sommes baignés dans les eaux peu profondes de la mer, allongés sur le ventre ou le dos pour nous déplacer afin d’éviter d’avoir à marcher sur les fonds coraliens. Comme l’eau était bonne!

Revenant sur nos pas, nous avons emprunté le petit sentier derrière le Kiwi Resort pour nous rendre au restaurant Ayan’s Local Food and Massage. Claude y a mangé un potage à la citrouille et moi, un Ayans Chicken Sangkutsa (poulet et jeune papaye verte dans lait de coco servis avec riz). C’était bon mais un peu fade. Je crois que les épices fortes de Chine et d’Indonésie me manquent parfois!

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Nous sommes revenus par la petite rue jusqu’à notre hutte, un peu gelés par le vent violent et la pluie qui sont soudainement arrivés. La pluie n’a pas duré très longtemps mais la chaleur du matin a fait place à une température plus modérée. Claude a fait la siesta et moi j’ai travaillé sur mon portable. J’ai fait une pause pour notre souper en plein-air au petit abri en haut de la falaise. J’ai passé la soirée à travailler sur mon blog, profitant du fait que le service internet de notre hébergement était rétabli.

JEUDI, 2 JANVIER

SIQUIJOR ISLAND

Après notre excellent petit-déjeuner continental, nous avons complété nos appels du Jour de l’an à nos proches. Nous avons ensuite loué un scooter pour la modique somme de 9$CAD pour la journée. Quittant Sandugan Beach où nous sommes hébergés, nous sommes partis en direction du petit centre-ville de Larena. Nous avons fait un arrêt au Prince Hypermart pour y acheter des fruits. Le Centre Touristique, le port de Larena et le marché local sont voisins de ce grand magasin.

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Un peu plus loin, nous avons bifurqué vers la gauche pour prendre la route Layang menant au sommet du Mont Bandilaan situé au centre de l’île de Siquijor. Rendus au sommet, nous avons cherché le pont d’observation dont nous avait parlé notre hôtesse mais, sans succès. Nous avons quand même pu voir la mer en contrebas mais la vue était limitée.

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Nous avons apprécié passer par le mont, traversant les petits villages aux maisons traditionnelles en bois entourées d’une forêt tropicale luxuriante. Que la route fût agréable jusqu’à ce que l’on fasse une crevaison! Heureusement, nous étions presque rendus à Lazi, municipalité située 1.5 km plus loin. Nous avons roulé prudemment jusqu’au premier petit garage sur notre route.

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Pendant que Claude était au garage, curieuse, je suis allée explorer les environs à pied. J’ai découvert le Lazi Municipal Hall, le Bureau de poste, la Caserne de pompiers, la magnifique San Isidro Labrador Parish Church (monument historique imposant) et le Lazi Convent (50 cents pour visiter ce couvent qui contient une belle collection de vêtements et d’objets religieux).

Je suis retournée au garage. Nous avons payé notre mécanicien (160PhP ou 4$CAD pour la pièce + pourboire pour la main d’œuvre) et avons poursuivi notre route en ligne droite jusqu’à la mer où se trouve le petit centre-ville de Lazi. Nous avons diné au El Monte Café & Resto (Au menu : Légumes au curry et riz pour moi, hamburger et frites pour Claude).

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Rassasiés, nous avons rebroussé chemin jusqu’aux superbes chutes Cambugahay. Le prix d’entrée est dérisoire : 10 PhP ou 25 cents par personne. En bas du long escalier en ciment, les chutes aux eaux turquoise se dévoilent à nous dans toute leur splendeur. Nous nous sommes rendus au troisième bassin pour nous y rafraîchir. Il y avait beaucoup de monde partout, surtout des touristes. Certains s’amusaient à sauter du haut des rochers, suspendus à une corde pour se donner un élan. D’autres se faisaient photographier sur des radeaux de bambou. Nous avons rencontré une famille de Français. Nous avons placoté avec eux pendant un moment, intéressés entre autres par l’itinéraire de voyage de Sandy et Morgan, en tour du monde tout comme nous.

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Nous avons quitté le site pour remonter la côte est de l’île. Nous avons croisé de belles plages et des rizières sur notre chemin.

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Nous avons fait un arrêt à Salagdoong Beach dans la municipalité de Maria. Les deux petites plages publiques sont séparées par un pont et un immense rocher. La première plage est accessible par un mur en escalier fait en ciment. Les eaux turquoise et les grosses vagues étaient fort attrayantes mais un drapeau rouge indiquant le danger a eu pour effet de ralentir les ardeurs des baigneurs. La longue glissade était fermée due aux forts courants. Les eaux de la deuxième plage étaient plus tranquilles et favorables à la baignade. Comme le ciel s’était couvert et que nous étions encore dans nos vêtements mouillés, nous n’avions pas le goût de nous baigner. Nous avons pris une collation tout en regardant la mer.

Sur le chemin du retour, nous avons découvert une belle grande plage de sable blanc mais, en la regardant de plus près, nous avons constaté qu’elle n’était pas propre (déchets de plastique). Quel dommage! Nous avons passé Talingting dans la municipalité d’Enrique Villanueva et croisé quelques fermes d’élevage de coqs.

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En arrivant à La Villa Alta, installée sur notre galerie, j’ai écrit mon récit de la journée pendant que Claude est allé faire quelques commissions en scooter au centre-ville de Larena. À son retour, nous avons mangé en plein-air et nous nous sommes couchés tôt.

VENDREDI, 3 JANVIER

SIQUIJOR ISLAND – TAGBILARAN (ILE DE BOHOL) – PANGLAO ISLAND

Nous avons déjeuné sur le bord de la falaise sous un beau ciel bleu. Nous avons fait nos bagages et sommes descendus sur le bord de la mer pour relaxer en attendant l’heure de notre départ. Comme j’étais bien, allongée dans le hamac face à la mer et au grand vent. Je regardais valser les feuilles longiformes des cocotiers; on aurait dit des pas de danse de ballerines!

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Nos hôtes nous ont conduits jusqu’au port de Larena. Nous les avons chaleureusement remerciés et leur avons fait nos adieux. Ensuite, billets de ferry déjà en main, nous avons dû faire la file pour payer les frais portuaires, faire la file pour obtenir nos numéros de sièges, faire la file pour enregistrer nos bagages et faire la file pour embarquer dans le bateau. Quelle gestion inefficace!

Nous avons navigué à bord du bateau rapide OceanJet sur des eaux agitées. Le bateau était malgré tout étonnamment stable. Nous avons vu plusieurs îles sur notre trajectoire mais nous n’aurions pas pu les nommer; la géographie des 7 641 îles des Philippines est plutôt complexe! Après deux heures de navigation, le bateau a accosté au port de Tagbilaran à l’île de Bohol. De là, nous sommes partis en pedicab vers l’île de Panglao, accessible par un pont. Nous nous sommes faits brassés pendant 18 km pour arriver à notre destination finale : le Walkerz Inn. (Nous avons regretté de ne pas avoir pris un taxi pour un 5$ de différence; le trajet aurait été moins éprouvant!) À notre arrivée à notre hébergement, nous avons été très déçus. Le site, accessible par un étroit chemin cahoteux, ressemble à un fond de cour. Les cinq coqs du terrain voisin nous ont bruyamment accueillis de leurs coquelinements. (Ah, non! Pas encore des coqs pour nous casser les oreilles aux petites heures du matin!) Notre hutte est minuscule, sombre et sans attrait. La toilette commune ne paie pas de mine. Bref, nous serions partis sur le champ si la chambre n’avait pas été payée à l’avance. Nous nous sommes résignés à y passer au moins une nuit, quitte à changer d’hébergement pour les deux autres nuits.

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Nous avons déposé nos bagages à notre hutte et sommes partis à la recherche d’un restaurant. Nous nous sommes rendus jusqu’à la plage, curieux de voir la fameuse Alona Beach. C’est avec déception que nous avons découvert une plage littéralement envahie par les touristes. La plage est belle pour la baignade mais beaucoup trop touristique à notre goût. Le long de la berge se trouve une succession de resto-bars aux prix élevés. Nous avons fait demi-tour et sommes retournés dans l’agitation de la rue principale, tout autant touristique. Affamés, nous avons mangé une pizza. Celle-ci était bien ordinaire. (En Asie, c’est très difficile de retrouver le goût de nos bonnes pizzas nord-américaines!) En quittant le restaurant, nous avons cherché un hôtel pour deux nuits mais nous n’avons rien trouvé de disponible dans nos prix. Nous avons acheté quelques grignotines et une bouteille d’eau au 7Eleven et sommes rentrés à notre « basse-cour » à la tombée de la nuit. J’ai passé la soirée devant mon portable à la grande salle commune de notre hébergement. L’endroit était tranquille. Claude, pour sa part, a fait de la lecture à notre hutte.

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SAMEDI, 4 JANVIER

PANGLAO ISLAND (ALONA BEACH)

J’ai bien mal dormi la nuit passée. C’est probablement à cause de mon thé glacé de fin d’après-midi et du temps passé devant mon portable avant de me coucher. Le chant des coqs ne m’a pas aidée. Je me suis donc levée fatiguée.

Un bon petit-déjeuner nous a été servi dans la grande salle commune. Je me suis ensuite installée sur la grande galerie du bâtiment principal et j’ai travaillé sur mon blog pendant que Claude et le jardinier sont allés en motocyclette au marché local chercher du poisson et des légumes pour souper.

Finalement, nous avons décidé de rester ici. Notre hôtesse nous a gentiment offert de nous installer dans une chambre de la grande bâtisse. Les murs de ciment diminueront l’intensité du chant des coqs. Cet hébergement en pleine nature est tranquille et nous plait bien. Nous sommes loin de l’agitation de la ville et en même temps, nous sommes à une courte distance à pied de la plage (15 minutes).

Nous avons mangé un pouletburger dans un petit casse-croûte à l’entrée de la plage. Sous une température de 30 degrés et un taux d’humidité de 99%, nous avons passé l’après-midi à nous baigner, à relaxer et à marcher sur la plage Alona.

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Nous avons pris une bière sur une terrasse en bord de mer avant de revenir à notre hébergement. Confortablement installée sur la grande galerie, j’ai travaillé sur mon blog pendant que Claude a assisté Chona et Arnold, les deux employés du Walkerz Inn, dans la préparation de notre souper commun. Chona s’est occupée des légumes tandis qu’Arnold a fait cuire les deux poissons sur feu de charbon. Nous avons soupé tous les quatre ensembles sur la galerie dans une atmosphère amicale. La bière aidant, nous avons bien rigolé.

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Avant de me coucher, j’ai eu une bonne frousse. Je suis allée à la toilette et comme il n’y avait pas de papier de toilette pour m’essuyer, j’ai utilisé l’eau du robinet pour me laver. Oups! Le robinet m’est resté dans les mains! L’eau coulait à flot par le trou du mur. J’ai tenté de remettre le robinet en place mais la pression d’eau était trop forte et l’eau giclait sur mes vêtements. J’ai tenté de sortir de la toilette pour aller chercher de l’aide mais la serrure tournait dans le vide. J’étais coincée là, avec toute cette eau qui montait sur le plancher. J’ai tout à coup eu un flash; je me suis imaginée noyée dans la salle de bain! Après plusieurs tentatives, j’ai fini par réussir à débarrer la porte et Chona a couru couper l’eau. On a bien ri de la situation après coup.

En rentrant dans ma chambre, j’ai aperçu un lézard d’environ 25cm dans le haut du mur. J’ai demandé à Claude de le sortir de la chambre. Il a essayé de l’envoyer à coup de gilet mais, ça n’a pas fonctionné. Chona est venue voir et, apeurée, elle nous a appris que ce type de lézard mord. Elle est allée chercher un balai à grand manche et Claude a courageusement réussi à chasser le reptile indésirable de notre chambre. Nous avons ainsi pu nous coucher l’esprit tranquille. Ma nuit a été entrecoupée de plusieurs périodes d’éveil à cause de la chaleur qui régnait dans notre chambre. Le ventilateur ne fournissait pas et nous n’osions pas ouvrir nos fenêtres sans moustiquaire et sans protection contre des visiteurs indésirables dans ce coin perdu en pleine nature.

DIMANCHE, 5 JANVIER

PANGLAO ISLAND

Chona nous a préparé des bons œufs et des rôties pour déjeuner. Nous sommes ensuite partis explorer une partie de l’île de Panglao en scooter (500PhP ou 13$CAD pour la journée). Notre hôtesse nous avait suggéré cinq endroits à visiter. À l’aide de Google Map, nous avons fait un premier arrêt au Bee Farm Hotel. Cette ancienne ferme d’élevage d’abeilles a été transformée en hôtel il y a huit ans. Le restaurant sur pilotis offre une magnifique vue sur la mer. Nous y avons pris une bouchée et un jus de mangue avant de poursuivre notre route.

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Les indications sur notre GPS étant un peu floues, nous sommes arrivés par hasard au Sun Island Picnic Huts. En ce beau dimanche ensoleillé et chaud, les huttes étaient toutes occupées par des familles venues pique-niquer à la plage publique de Barancay. L’ambiance était à la fête. C’était vraiment beau de voir des familles entières ainsi réunies.

Nous avons fini par trouver la plage Dumaluan qui nous avait été recommandée. Wow! Quelle grande et superbe plage de sable blanc et doux! Cette plage publique est populaire auprès des Philippins et moins touristique que la plage Alona. Je me suis assise à l’ombre d’un arbre pour regarder Claude se baigner.

Nous avons traversé l’île du sud au nord par une petite route au centre de l’île. Nous y avons vu de jolies maisons entourées d’une belle nature. Nous avons roulé sur environ 10km pour atteindre la grotte Hinandanan. Nous avons payé les frais d’entrée (3.50$CAD chacun) pour pouvoir nous baigner dans cette belle grotte aux eaux salées et cristallines. Quelle étrange et agréable sensation de se laisser flotter en-dessous des stalactites! Deux puits de lumière offrent un éclairage tamisé naturel dans ce site aux formes rocheuses étonnantes.

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Nous avons dîné à Momo Beach, notre coup de cœur de la journée. À une des extrémités de cette belle plage publique se trouve la Beach Momo House (magnifique hôtel de luxe à 140$CAD la nuit) avec son Beach Tree Café en bord de mer. Nous y avons partagé une excellente assiette de Fish & Chips et avons fait la siesta lovés dans les deux hamacs accrochés à quelques mètres de la mer. La dolce vita!!!

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À 3km de là, nous avons cherché l’entrée de la plage Doljo. Chona avait oublié de nous mentionner de passer par le Bellevue Resort. Nous avons atteint la plage en passant par une petite ruelle peu attrayante située en plein milieu défavorisé. À la vue de la plage souillée de déchets et occupée par de petits bateaux de pêche traditionnels, nous avons tout de suite rebroussé chemin, abandonnant l’idée de nous baigner à cette plage.

Sur le chemin du retour au Walkerz Inn, nous avons fait un bref arrêt au marché public de Panglao, en ce dimanche, jour de marché. J’ai pris quelques photos des attrayants étages colorés de fruits et légumes.

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J’ai travaillé sur mon blog, installée sur la galerie, inspirée par la belle nature qui m’entourait. Claude et moi avons soupé en compagnie des deux touristes israéliens, de Chona et d’Arnold. Nous avons partagé un gros thon de 3kg dans une agréable atmosphère de camaraderie. À 21h, Claude et moi étions déjà couchés pour notre nuit qui s’annonçait courte car nous devions nous lever à 3ham pour aller prendre le bateau.

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LUNDI, 6 JANVIER

PANGLAO – TAGBILARAN – CEBU – PUERTO PRINCESA (ÎLE DE PALAWAN)

Nous nous sommes levés à 3ham comme prévu et sommes partis en taxi pour le port de Tagbilaran (800PhP ou 20$CAD). Nous avons navigué à bord d’un bateau rapide de la compagnie OceanJet jusqu’au port de Cebu. Durant les deux heures de traversée, j’ai réussi à m’assoupir un peu. À notre descente du bateau, un homme nous a tout de suite abordé pour nous offrir un service de navette vers l’aéroport. Nous nous sommes joints à six autres touristes et sommes arrivés à temps pour notre vol de 9h20am. Nous avons même eu le temps de déjeuner avant l’embarquement. Le trajet de Cebu à Puerto Princesa, ville principale de l’île de Palawan, a duré 55 minutes.

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Nous sommes embarqués à bord d’un tricycle motorisé pour nous rendre de l’aéroport à notre hébergement, le Master’s Pension House. Ce beau petit hôtel avec piscine est situé à quelques minutes à pied du centre-ville. Je me suis installée sur la galerie du 2e étage pour écrire en attendant que notre chambre soit prête et que l’on puisse s’y installer. Pendant ce temps-là, Claude s’est baigné et est allé chercher quelque chose pour dîner. Il est revenu avec du McDo, seule option intéressante dans les environs. À 12h30pm, nous avons pris possession de notre chambre, propre, éclairée et avec un petit bureau de travail donnant sur la piscine et de beaux gros arbres dont un magnifique cocotier rempli de grosses noix de coco. Comme internet ne fonctionnait pas à l’étage, je me suis installée sur une petite table attenant à la piscine et, pendant que Claude relaxait sur une chaise longue, j’ai transféré des photos sur mon blog voyages.

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20200106_184510_HDRNous avons réservé un tour de ville pour le lendemain auprès de la jeune réceptionniste. Elle nous a aussi conseillé d’aller nous promener sur Baywalk. Nous sommes partis à pied et y sommes arrivés en une dizaine de minutes. Cette large promenade est joliment aménagée et offre une vue imprenable sur la baie de Puerto Princesa avec ses bateaux et les montagnes environnantes. C’est le lieu de rencontre par excellence de la ville. Les gens y viennent pour se balader, se restaurer, s’entraîner ou danser en groupe. Un immense sapin de Noël chargé de décorations haut en couleurs se dresse fièrement sur la grande place. Un peu plus loin, on peut voir une crèche géante encadré de deux sapins en forme de spirale. Une longue rangée de palmiers longe la promenade et un sapin de Noël a été placé entre chaque palmier. Le soir, toutes ces décorations de Noël sont illuminées, rendant les lieux féériques. En plus des restaurants de poissons et de fruits de mer, il y a de nombreux petits stands de nourriture et quelques boutiques de souvenirs. Nous avons choisi le resto Isha’s Sukukil pour souper. Pour un total de 10$CAD, notre repas était exquis : pieuvre, crevettes, moules, ceviche, salade d’algues et une montagne de riz.

Nous sommes revenus à notre hôtel à la noirceur mais le petit centre-ville n’est pas dangereux et on peut y marcher en toute confiance le soir. Nous avons fait un brin de magasinage pour Claude. Dans le deuxième grand magasin à rayons de Malvar Street, il s’est acheté deux bermudas et un costume de bain (Total : 700PhP ou 18$CAD). En arrivant à l’hôtel, Claude s’est baigné. Pour ma part, je me suis ravisée, trouvant l’eau un peu trop froide! Nous avons terminé la soirée à écouter un excellent documentaire de la BBC sur les félins.

MARDI, 7 JANVIER

PUERTO PRINCESA

Nous avons déjeuné tôt. À 7ham, nous sommes montés à bord d’une fourgonnette. En compagnie de cinq autres touristes (4 Philippins et 1 Manitobaine), notre chauffeur et notre guide nous ont tout d’abord emmenés au Baywalk. Claude et moi connaissions déjà ce magnifique endroit. Nous en avons tout de même profité pour nous faire prendre ensemble en photo devant les lettres géantes « PUERTO PRINCESA ».

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Un peu plus loin, nous avons visité la PLAZA CUARTEL où a eu lieu le massacre de Palawan en 1944. Les soldats japonais ont brûlé à mort 150 prisonniers de guerre américains dans l’abri souterrain. Seulement 11 ont survécu au massacre, réussissant à se sauver par la mer. Deux monuments ont été érigés en mémoire des soldats morts et des panneaux avec textes et photos témoignent des événements.

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Juste en face de la Plaza Cuartel, sur Rizal Avenue, se trouve la belle Cathédrale Immaculée Conception. Nous avons rapidement jeté un coup d’œil à l’intérieur où quelques fidèles y faisaient la prière.

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Nous sommes ensuite allés au MCA Market Mall au Pasalubang Center. La boutique principale est spécialisée dans la vente de bijoux en perles mais on y trouve toutes sortes d’objets d’artisanat local dont les touristes raffolent. Je me suis laissé tenter par un foulard léger, une longue camisole pour dormir, un porte-clé au cou et une paire de boucles d’oreilles (Total : 8$CAD).

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Nous avons fait 30 minutes de route pour aller en banlieue au Crocodile Farm and Nature aussi appelé le Palawan Wildlife Rescue and Conservation Center. Une visite guidée de 15 minutes nous attendait. La jeune employée nous a fait visiter l’immense salle où on peut voir les bébés crocodiles dans des bassins en partie grillagés. Dans la section suivante, on doit monter un escalier en métal et du haut de la plate-forme, on peut observer les gigantesques et impressionnants crocodiles isolés chacun dans leur bassin.

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Les touristes sont ensuite invités à se promener dans le sentier nature. On peut y voir quelques animaux en cage (ratons-laveurs, perroquets, aigles, serpents, lézard, etc.). J’ai eu la chance de prendre dans mes bras un jeune crocodile (Par précaution, sa gueule était attachée) et de flatter un piton blanc et jaune.

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À la sortie de la ferme, j’ai pris quelques photos du magnifique paysage de campagne : un champ de vaches avec quelques maisons et une magnifique montagne en arrière-plan.

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L’arrêt suivant avait lieu au Mitra’s Ranch. Le ranch appartenait au sénateur Ramon Mitra. Aujourd’hui, ce sont ses enfants qui s’en occupent. Sur les lieux, on peut faire une promenade à cheval et voir quelques oiseaux en cage. La grande galerie de la maison offre une vue imprenable sur Palawan et Honda Bay. Moyennant quelques pesos, on peut prendre des photos sur la galerie et visiter la grande pièce principale de la propriété. Un peu plus bas sur le terrain, les amateurs de sensations fortes peuvent profiter des installations du Rancho Zipline Adventure.

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Notre dernier arrêt s’est fait à Baker’s Hill. On y trouve des boulangeries et une boutique de souvenirs. Les lieux sont hautement décorés de statues de personnages de dessins animés, d’accessoires de Noël, etc. La plupart des décorations sont faites à partir de plastique recyclé. Nous avons pris une collation de banane et patate douce frites avant de nous promener dans le magnifique jardin botanique.

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Sur le chemin du retour, nous avons vu en passant, le SM Mall. C’est le grand centre d’achats moderne de Puerto Princesa. On y trouve quelques bons restaurants.

De retour à notre hôtel, nous nous sommes baignés. Nous avons dîné et passé l’après-midi à vaquer à nos loisirs habituels (lecture, écriture et musique) dans la cour de l’hôtel, attendant que le soleil baisse pour aller nous promener dans les alentours.

Vers 16h, nous sommes allés jeter un coup d’œil au marché local situé en plein cœur du centre-ville. Le quartier est fort animé et la circulation est dense. C’est impossible d’y prendre une petite marche tranquille. Ça me rappelait les rues de Manille! Par curiosité, nous nous sommes rendus au SM Mall. Nous en avons rapidement fait le tour, peu attirés par les boutiques de luxe à l’américaine.

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Nous sommes retournés souper au même restaurant que la veille à Baywalk. Nos excellents fruits de mer nous ont été servis à la manière philippinise :  sur une grande feuille de palmier avec le riz au centre et les autres mets autour. La promenade en bord de mer nous a charmés une fois de plus.

MERCREDI, 8 JANVIER

PUERTO PRINCESA – PORT BARTON

Nous avons déjeuné et préparé nos bagages pour être prêts à partir à 10h30am, heure à laquelle le «shuttle» est passé nous chercher pour nous conduire à Port Barton. Nous avons fait des arrêts dans différents hôtels pour aller chercher les autres passagers. Il était rendu midi quand nous avons enfin quitté la ville de Puerto Princesa. La fourgonnette était pleine avec ses 17 passagers. J’ai jasé avec un Argentin et une Espagnole, heureuse de pratiquer mon espagnol. Ensuite, une grosse dame philippinise est venue s’asseoir entre moi et l’Argentin. Coincée entre Claude et cette dame corpulente, je n’ai pas eu à me tenir dans les courbes accentuées de la petite route sinueuse en montagne! Cette route traverse l’île d’ouest en est. La forêt vierge est luxuriante. Nous avons vu quelques habitations et de belles rizières vert tendre.

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À 14h30, nous sommes arrivés à Port Barton. Tous les touristes doivent s’enregistrer et on nous donne gratuitement une carte écotouristique obligatoire. Une fois la carte en main, Claude et moi sommes partis en tricycle motorisé pour la modique somme de 40 pesos, soit 1$CAD, jusqu’au Hashtag Tourist Inn. Le petit village est resté typique et pauvre bien qu’il soit devenu assez touristique ces dernières années.

Dès notre arrivée, notre hébergement nous a plu. Notre petite chambre est propre et nous avons un beau patio donnant sur le jardin. La propriétaire est sympathique et accommodante. Une cuisine commune est à notre disposition, ce qui nous permet de prendre congé des restaurants et de se fricoter des mets maison!

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Nous avons déposé nos bagages, avons enfilé nos maillots de bain et sommes partis à la mer. Celle-ci est à seulement cinq minutes de marche. Nous avons découvert la plage, magnifique et pas trop achalandée. Son sable doux rend la baignade fort agréable. Le paysage montagneux en arrière-plan est splendide.

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Nous avons fait l’achat de provisions aux deux petites épiceries locales situées à un coin de rue de notre hébergement. De retour au Hashtag Tourist Inn, nous nous sommes faits des sandwichs au thon que nous avons mangé sur notre patio. Claude est retourné se baigner à la mer pendant que je prenais ma douche. La nuit est tombée à 18h. Nous sommes allés souper dans un resto au bord de l’eau. Nous avons pris une assiette de poisson pour deux. Quel délice!  En soirée, voyant que le service internet était beaucoup trop lent à notre hébergement, je suis partie à la recherche d’un café internet. J’ai découvert une vie de nuit étonnante; la rue principale, si tranquille le jour, était bondée de touristes dans les restos, les bars et le marché de nuit qui s’étend sur plusieurs petites rues. J’ai pris un mango shake dans un café italien récemment ouvert et ayant supposément le meilleur service internet en ville. J’ai été déçue de constater que ce n’était pas le cas. Oubliant l’idée de travailler sur mon blog, je suis allée chercher Claude pour qu’il vienne voir l’impressionnante vie noctune de Port Barton. Nous avons fait le tour du marché de nuit et assisté quelques minutes à une partie de baseball fort animée se déroulant en plein cœur du village.

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JEUDI, 9 JANVIER

PORT BARTON

Nous nous sommes préparés une bonne omelette mexicaine à la cuisine d’été. Nous avons aussi fait la sauce à spaghetti en prévision du souper. J’ai ensuite travaillé sur mon blog une bonne partie de l’avant-midi, profitant du fait que l’internet était moins en demande et donc, plus rapide pour télécharger des photos.

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En fin d’avant-midi, j’ai rejoint Claude à la mer. Je me suis baignée dans les eaux calmes et tièdes, me laissant flotter sur le dos au gré des douces vagues. Quel bonheur! Ensuite, j’ai marché sur la plage pour en découvrir son extrémité ouest, occupé par d’autres restaurants et hébergements originaux.

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Nous sommes revenus au Hashtag Inn pour nous faire des sandwichs pour dîner (repas économique, bon et protéiné). J’ai retravaillé un peu sur mon blog pendant que Claude écoutait de la musique dans le hamac dans un coin du jardin. Nous sommes ensuite allés nous promener dans la rue moins touristique du village. Les maisons traditionnelles aux murs tressés en bambou témoignent de la pauvreté de bien des habitants du village. Voici leur petite église catholique San Isidro Labrador.

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Revenant sur la rue principale, j’ai fait un brin de magasinage pendant que Claude s’est dirigé vers la plage pour y prendre une bière. Je l’ai rejoint et nous avons placoté ensemble au restaurant, tout en appréciant la vue et la brise légère du bord de mer. Nous sommes revenus à notre hébergement pour y manger notre excellent spaghetti maison. En soirée, nous sommes retournés nous promener sur la rue principale. Claude s’est acheté une paire de bermudas aux motifs tropicaux et moi, un jonc noir pour remplacer celui que j’ai perdu je ne sais quand. Nous avons regardé la partie de baseball jouée en plein-air au centre du village, assis dans les estrades derrière le jeune commentateur et le DJ. Comme il y avait de l’ambiance! Tout comme la veille, la partie était le centre d’attraction de tout le village.

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VENDREDI, 10 JANVIER

PORT BARTON

Nous avons déjeuné sur notre patio sous un beau ciel bleu et une température fraîche de début de journée. Un guide est passé nous chercher à 8h45am. Nous l’avons suivi jusqu’à la plage où d’autres touristes nous ont rejoints pour une excursion d’une journée en trimaran. Nous étions 15 dans l’embarcation : le capitaine, l’aide-capitaine, notre guide, 4 Espagnols, 1 Français, 5 anglophones, Claude et moi. Nous avons fait six arrêts durant notre magnifique journée.

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1er arrêt : Banc de sable avec grosses étoiles de mer. Nous en avons vu des dizaines en eau peu profonde. Elles étaient beiges avec des picots bruns et le dessous mauve. J’ai été épatée par leur grosseur et leur motif. J’ai croisé Morgan et Sandy, le jeune couple de la France qui est en Tour du Monde et que nous avions rencontré aux chutes à Siquijor Island. Quelle coïncidence de les revoir ici! Nous avons échangé quelques mots tout en étant sûr de nous revoir durant la journée.

2e arrêt: Turtle Spot. Nous avons fait de la plongée en apnée, cherchant les tortues à travers les grandes algues brunes. Nous n’en avons pas vu. Comme le site devenait trop achalandé par d’autres trimarans remplis de touristes, notre guide nous a dit que nous allions y revenir plus tard dans la journée.

 

3e arrêt : Maxima Island et Exotic Island. Environ 150 mètres séparent ces deux superbes îles. Nageant dans les eaux turquoise, nous avons traversé à l’île Maxima. J’ai cueilli quelques coquillages tout en marchant jusqu’aux deux extrémités de la plage. Les paysages étaient sublimes et malheureusement, je ne pouvais pas prendre de photos car j’avais laissé mon cellulaire dans le trimaran.

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Nous avons dîné à l’île Exotique, les 12 touristes assis autour d’une même table sous un toit de paille. Notre darne de thon et les accompagnements étaient exquis.

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4e arrêt : Retour à Turtle Spot. Nous avons vu une seule tortue de taille moyenne. Je l’ai suivie pendant de longues minutes. Quelques mètres plus loin, nous avons sauté à l’eau, équipés de nos masques et tubas, pour voir les beaux récifs de coraux.

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5e arrêt : Aquarium Reef. Le guide nous a donné des morceaux de viande pour nourrir les poissons. Quelle expérience hors du commun! Des dizaines de magnifiques poissons tropicaux de grosseur moyenne sont venus picosser sur les morceaux de poulets que je tenais fermement entre mes doigts. Je pouvais ainsi les voir de très près. C’était très impressionnant! Nous avons ensuite nagé à travers d’immenses coraux aux formes et couleurs diverses, traversant parfois des bancs de poissons. J’e eu la frousse les deux fois où j’ai aperçu un serpent de mer. Je crois qu’ils sont dangereux.

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20200110_1611306e arrêt : Paradise Island. Wow! Quelle belle plage au sable doux et blanc mais, gare aux méduses! Notre guide nous avait déconseillé de nous baigner à cet endroit afin d’éviter les brûlures venant de cette bête marine. Au bord de la plage, on pouvait voir des dizaines de petites étoiles de mer à travers les eaux cristallines. Nos récents amis Morgan et Sandy étaient allongés sur la plage. Sous un soleil ardent, nous avons allègrement jasé du Canada et de nos voyages, café à la main. Avant de faire nos adieux, Sandy m’a ajoutée à son groupe sur Facebook afin que je puisse les suivre sous le nom «Les Aventuriers du dimanche ».

Nous sommes revenus à la plage de Port Barton, heureux de notre superbe excursion. Nous sommes allés directement à notre hébergement. Après une bonne douche, j’ai fait une séance d’écriture pendant que Claude est allé acheter quelques légumes pour faire une sauce à spaghetti comme la veille. Nous avons dévoré notre repas, affamés par nos nombreuses plongées de la journée. En soirée, nous avons relaxé à notre hébergement.

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SAMEDI, 11 JANVIER

PORT BARTON – EL NIDO

J’ai préparé une bonne omelette au fromage que nous avons mangé sur notre patio. Nous avons fait nos adieux à nos charmants hôtes et sommes partis à bord d’un pedicab en direction du terminal d’autobus.

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À 8h45am, notre fourgonnette à 14 passagers était prête à partir pour El Nido. Nous nous sommes faits brassés tout le long du trajet, c’est-à-dire pendant 3 heures et demie, à cause de la vitesse excessive de notre chauffeur (pour ne pas dire « chauffard ») sur l’étroite route sinueuse. Impossible de dormir ou de prendre des photos! Nous avons vu, à la vitesse de l’éclair, de petits villages de campagne, de denses forêts tropicales et de belles rizières. J’ai réussi à prendre une seule photo, celle d’un lac.

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Nous avons fait une halte à mi-chemin au restaurant El Fredos. L’endroit est joliment aménagé.

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Nous sommes arrivés à 12h30 à El Nido, petit village fort touristique du nord de l’île de Palawan. Nous avons été éblouis à la vue des formations karstiques dans la mer. Wow! Les paysages sont sublimes! Nous avons transféré nos bagages dans un tricycle motorisé pour nous rendre à notre auberge, la Wilnag’s Guest House sur la Calle Hama en plein cœur du vieux quartier. Notre petite hutte et notre galerie sont entièrement faites en bambou. Nous y sommes un peu à l’étroit mais c’est mignon comme tout.

Curieux, nous sommes allés voir la plage située juste en face et accessible par une très étroite ruelle. Comme elle est magnifique! Malheureusement, on ne peut pas s’y baigner. Il y a apparemment trop de bateaux qui naviguent dans ses eaux. Nous avons dîné au 2e étage d’un restaurant offrant une vue sur la superbe baie. Nous avons partagé une assiette de Fish & Chips. Miam, miam!

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Nous avons marché jusqu’au « Municipal Tourism Center » où on nous a donné une carte de la ville d’El Nido et des informations sur les excursions en bateau. Nous en avons profité pour acheter notre carte éco-touristique obligatoire (5$CAD par personne). Sur la même rue se trouve la belle église St Francis of Assisi Parish et au coin de la rue, l’hôtel de ville d’El Nido.20200111_124947_HDR20200111_14143820200111_141819_HDR

Nous sommes revenus à notre auberge, avons acheté une excursion pour le lendemain, et sommes partis en tricycle motorisé vers la Plage Las Cabanas ou Vanilla Beach. Pour accéder à la plage, nous devons marcher dans une allée bordée de commerces huppés conçus pour les touristes, ce qui ne nous enchantait pas. Cependant, au bout de l’allée, nous avons rapidement été conquis par le paysage extraordinaire qui se dévoilait à nous. La plage de sable doux et blanc est idéale pour la baignade. La plage est surtout fréquentée par les touristes étrangers.

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Nous avons passé l’après-midi à nous baigner et à relaxer sur le sable chaud. Claude a pris une grande marche pendant que je somnolais, essayant de faire passer ma migraine. Nous sommes restés jusqu’au coucher du soleil, comme la plupart des touristes, d’ailleurs. Nous n’avons pas été déçus! Comme c’était beau!

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Nous avons repris un tricycle (4$CAD) pour revenir à notre auberge. J’ai fait une sieste et Claude a fait de la lecture. Vers 20h, nous sommes sortis souper. En ouvrant la porte qui donne sur la rue, nous avons découvert un marché de nuit bondé de monde. (Notre rue est fermée aux véhicules en soirée.) Les petits commerces débordent d’articles qui plaisent aux touristes (bijoux, accessoires et vêtements de plage, etc.). Les bars et restaurants sont animés et attrayants.

Nous avons mangé une excellente pita au poulet (4$ chacun) dans un petit casse-croûte ouvert 24 heures au coin de la rue. Nous avons ensuite déambulé dans les rues éclairées et grouillantes de vie avant de rentrer sagement à notre auberge.

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DIMANCHE, 12 JANVIER

EL NIDO

Nous avons commencé la journée avec un bon café au lait accompagné de brioches, assis à l’ombre sur notre petite galerie de bambou. Nous sommes ensuite partis en excursion pour la journée. Une femme de l’agence est passée nous chercher à l’auberge. Claude et moi avons loué chacun une paire de souliers de plage ($2.50CAD la paire). Notre groupe s’est constitué sur la plage : 13 touristes (2 Japonaises, 1 Sud-Africain, 1 Chinoise, 4 Philippins, 3 Belges, Claude et moi), 1 guide, 1 capitaine et 2 matelots. Nous avons marché dans l’eau, à travers les roches, pour nous rendre au trimaran. J’ai dû transporter mon sac à dos sur ma tête pour ne pas le mouiller. Cinq arrêts étaient prévus dans la journée.

1er arrêt : Big Lagoon. La location de kayak est optionnelle pour se rendre à la lagune (250PhP ou 6.50$CAD). Claude et moi avons préféré y aller à la nage avec notre équipement de plongée en apnée. Nous avons vu quelques poissons et coraux mais rien d’exceptionnel. Ce qui était magnifique, c’était de nager dans les eaux bleues de la lagune, entourés des hautes et impressionnantes formations karstiques. Wow!

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2e arrêt : Secret Lagoon ou Hidden Lagoon à l’île de Miniloc. Nous sommes rentrés dans deux grottes à ciel ouvert. Les coraux aux teintes rosées et rouge vin sont sublimes! Nous avons nagé jusqu’à la petite plage de l’île pour y découvrir d’autres formations karstiques directement sur la plage mais aussi à l’horizon.

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3e arrêt : Petite plage de l’île d’Entatula. Du pont du trimaran, nous avons sauté à l’eau et avons nagé à travers les gros coraux et rochers pour nous rendre sur la plage.

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Nous avons attendu le signal de notre guide pour remonter à bord du trimaran. Un succulent dîner nous attendait. Au menu : poissons grillés, porc, poulet, moules, crevettes, riz, deux salades de légumes et des fruits tropicaux pour dessert. Ce repas fut parmi nos meilleurs repas aux Philippines.

4e arrêt : Plongée en apnée à un autre endroit de l’île d’Entatula. Il y avait peu de poissons jusqu’à ce que l’on tombe sur un banc de gros poissons. Comme c’était impressionnant de les voir ainsi regroupés! Il devait y en avoir une centaine : des beiges, des noirs et des multicolores. Nous avons suivi le banc pendant une quinzaine de minutes avant de retourner presque à contrecœur à notre embarcation. Nous avons vu quelques beaux gros coraux mais ils n’étaient pas aussi épatants qu’à Apo Island et Dauin sur l’île de Negros.

5e arrêt : Seven Commando Island. La plage est formidable! Nous avons pris un café, assis dans un petit abri conçu pour pique-niquer, jasant avec les deux Japonaises et ensuite avec la Chinoise et son copain sud-africain. J’ai marché jusqu’à une des extrémités de la plage, je me suis balancée et j’ai regardé les joueurs de volleyball de plage avec Claude.

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À 16h, nous étions de retour à notre auberge. Nous avons relaxé avant de sortir souper. Nous avons opté pour un cheeseburger, assis au restaurant de la plage du Marygold Beachfront Inn. Nous sommes arrivés à temps pour voir la tombée du jour. Après notre repas, nous avons marché dans les rues tout aussi animées que la veille. Nous avons fait un arrêt à la boulangerie en prévision de notre déjeuner du lendemain et, un peu plus loin, nous avons jeté un coup d’œil aux tables des populaires jeux d’argent.

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LUNDI, 13 JANVIER

EL NIDO

Nous avons déjeuné de brioches et café et sommes partis pour la journée en scooter (10$CAD). Nous avons pris la route en direction nord pour aller voir la plage Lia. Nous avons eu un coup de cœur pour cette superbe plage au sable blanc et doux. L’endroit est tranquille. Il est fréquenté principalement par les touristes des quelques hôtels de luxe des environs. L’accès à la plage est gratuit. Il y a quelques restaurants et boutiques mais les prix sont très élevés. Nous avons marché jusqu’au bout de la longue jetée afin de mieux apprécier les formations karstiques en arrière-plan. Nous nous sommes baignés dans les belles vagues sous un soleil radieux.

Nous sommes repartis à bord du scooter pour nous rendre à la plage Nacpan, renommée comme étant la plus belle d’El Nido. La pancarte indiquant le chemin n’est pas évidente à voir de la route principale et il faut faire attention pour ne pas passer tout droit. (C’est ce qui nous est arrivé! Nous avons dû faire demi-tour, nous rallongeant de 6 km.) Les derniers 3.5km sont sur un petit chemin de sable fort poussiéreux. On doit aussi traverser une grande flaque d’eau boueuse et passer à travers un petit village très pauvre.

On se demande si c’est le bon chemin et tout à coup, on voit le stationnement de la plage, rempli de scooters. Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir une grande et magnifique plage aux eaux turquoise et au sable doré et doux! C’était étonnant de constater à quel point cette plage est fréquentée par un grand nombre de touristes. Le chemin pour s’y rendre n’annonçait rien de tel!

Nous avons dîné à un des restaurants sur la plage. J’ai commandé un chop suey avec du riz. Comme mes légumes étaient savoureux!

Nous nous sommes beaucoup baignés dans les grosses vagues. Quel plaisir nous avons eu! Cette plage a été notre grand coup de cœur de la journée! Nous nous sommes allongés directement dans le sable mais il aurait été possible de louer chaises et parasol pour 400PhP pour la journée (10$CAD).

Un barman de la plage nous a indiqué comment nous rendre à la plage Duli, idéale pour les surfeurs. Curieux de découvrir cette autre plage, nous sommes donc repartis en scooter. Nous avons pu voir de magnifiques paysages de campagne avec des rizières verdoyantes et des buffles se prélassant dans les marais. Au bout de quelques kilomètres, la route de ciment a fait place à un chemin de sable mou et cahoteux. Nous sommes arrivés dans un village pêcheur où les gens vivent très pauvrement dans leurs maisons sur pilotis. Nous avons passé les écoles primaire et secondaire pour aboutir au quai des pêcheurs. Nous avons alors réalisé que nous n’avions pas pris le bon chemin. Nous avons donc retraversé le village et, à la fourche, emprunté l’autre chemin. Celui-ci était à pic et sur le sable mou. Rendus en haut de la côte, il aurait fallu descendre jusqu’à la mer pour se rendre à la fameuse plage Duli. Comme les freins arrière ne fonctionnaient pas bien, nous avons décidé de ne pas nous aventurer dans ce chemin casse-cou. Nous avons donc fait demi-tour. Pour donner une chance à Claude, je suis débarquée du scooter et j’ai descendu la côte à pied. Claude me suivait par derrière avec le scooter mais, malgré son extrême prudence lors de sa descente, l’engin a dérapé et mon pauvre Claude s’est retrouvé coincé sous celui-ci. J’ai couru pour le déprendre de sa fâcheuse position. Un jeune homme est venu m’aider à redresser le scooter. Claude était en sang, couvert de poussière et avec la chemise déchirée à deux endroits. Il s’est éraflé au coude droit, à la jambe droite et aux deux chevilles. L’homme nous a conduits chez lui. Il a invité Claude à se laver et à désinfecter ses blessures. Cinq autres hommes sont venus nous assister. Un de ceux-ci est allé chercher de la ficelle pour fixer temporairement la plaque de plastique qui s’était détachée sous le moteur. Quel bel esprit d’entraide!

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De retour à notre hutte, Claude s’est douché pour enlever le sang et la poussière incrustée dans ses plaies ouvertes. Pour la première fois du voyage, nous avons utilisé notre trousse de premiers soins. J’ai aidé mon bon ami à panser ses blessures. Je suis allée chercher des pitas pour souper. En soirée, je suis sortie une première fois pour aller acheter de gros bandages à la pharmacie et je suis ressortie pour aller chercher à déjeuner à une petite épicerie. J’en ai profité pour magasiner un peu au marché de nuit. J’ai craqué pour une paire de bermudas et un bandeau multicolore.

MARDI, 14 JANVIER

EL NIDO – PUERTO PRINCESA – MANILLE

Claude a réussi à dormir malgré la douleur vive de ses plaies ouvertes. Au petit matin, nous avons changé ses pansements avant de saluer nos charmants hôtes et partir en tricycle motorisé vers le terminal des transports.

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En attendant l’arrivée de notre fourgonnette, je suis allée acheter quelques oranges et bananes au marché local au coin de la rue. Le trajet El Nido – Puerto Princesa a duré six longues heures. Claude était confortablement assis à droite du chauffeur, privilège d’un homme blessé! Mais quel supplice pour moi! J’ai souffert de la chaleur, assise à côté de la fenêtre au centre du véhicule. L’air climatisé ne se rendait pas à moi et le soleil plombait sur mon pauvre corps tout en sueur, déclenchant des bouffées de chaleur à répétition. Je ne m’endurais plus! J’aurais crié mon inconfort mais une petite gêne m’a retenue de le faire. (J’exagère à peine!)

La halte à mi-chemin nous a donné un petit répit. Assis au restaurant avec une belle vue sur la mer, Claude et moi avons partagé poulet, riz et légumes sautés.

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Nous étions 14 passagers à nous faire brasser comme des maracas sur la route sinueuse tout au long des kilomètres. Comme ce voyage a été éprouvant! Je suis arrivée à l’aéroport de Puerto Princesa avec une désagréable migraine. (Ah non, pas encore une maudite migraine!) Notre avion était trois heures en retard. Nous avons donc eu une longue attente. J’en ai profité pour me faire masser (250PhP ou 6.50$CAD pour 30 minutes). La petite masseuse était forte et énergique. Elle m’a massé le dos, les fesses, le cou, la tête, les bras et les mains. La pression de son coude dans la région des omoplates était particulièrement douloureuse mais elle semblait savoir ce qu’elle faisait. Elle avait un air mystérieux et impénétrable avec son masque sur la bouche et le nez et ses lunettes noires opaques. J’aurais aimé qu’elle me parle de mes points dans le dos mais elle était très peu volubile! Je suis donc repartie avec mon petit bonheur.

Ma migraine s’étant calmée, je suis allée souper avec Claude à l’étage. Mes « pasta carbonara » étaient délicieuses. J’ai ensuite roupillé, allongée sur les bancs métalliques et la tête sur la cuisse de Claude. Cette petite sieste m’a vraiment fait du bien; à mon réveil, j’ai constaté avec soulagement que ma migraine s’était envolée! À bord du Boeing, j’ai dormi à nouveau. Notre avion a atterri à Manille à 11h30pm. Nous sommes partis en Grab Taxi pour notre hôtel, le Lourdes Inn dans le quartier chic et sécurisé Paranaque, à 2km de l’aéroport. Nous avons rapidement changé les pansements de Claude avant de tomber dans un profond sommeil. Nous ne disposions que de cinq petites heures pour dormir et refaire le plein d’énergie.

Ici se termine notre merveilleux mois d’aventures aux Philippines, pays au millier d’îles et de soleil et aux gens aimables et serviables. Notre tour du monde se poursuit! Voir la suite dans le prochain article : « Myanmar 2020 ».