Sri Lanka- carte tracée

MARDI, 25 FÉVRIER

KANDY – DAMBULA – SIGIRIYA

De la salle à manger du 3e étage, c’est avec excitation que j’ai regardé la bande de singes se promener sur les fils électriques, les balcons, les murs, les toits des bâtiments et les arbres. Quel spectacle! Parmi eux, deux singes handicapés ont particulièrement attiré mon attention. Ils étaient étonnamment habiles à se promener sur trois pattes et à contrebalancer leur corps avec leur queue. Quelle agilité!

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Après déjeuner, nous avons plié bagages, faits nos adieux aux employés de l’hôtel et sommes partis en tuk-tuk à la station d’autobus. Notre chauffeur a tourné en rond pendant une quinzaine de minutes à la recherche de notre autobus pour Anuradhapura. Nous avons finalement trouvé un mini-bus semi-climatisé pour Dambulla (220LKR chacun ou 0,86$CAD). Confortablement assise, j’ai écrit sur mon portable pendant une bonne partie du trajet. Nous avons roulé pendant 2h15m pour parcourir 73km. Nous avons fait Dambulla – Sigiriya dans un gros autobus rouge. Il était bondé mais heureusement, Claude et moi étions assis. Nous avons souffert de la chaleur mais le trajet s’est quand même bien fait (50LKR ou 0,37$CAD par personne pour une distance de 16km).

Arrivés à Sigiriya, le chauffeur nous a débarqués sur la route principale. Nous avons dû prendre un tuk-tuk jusqu’à notre hébergement, le Victory Villa Sigiriya, situé sur un petit chemin de terre en pleine jungle. Wow! Notre villa est spacieuse, propre et claire avec un beau lit à baldaquin. Nous avons une grande galerie et un coin pour les repas.

 

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Le jeune père de famille et propriétaire des lieux a pris le temps de nous offrir ses services pour des excursions à la demi-journée et à la journée à Sigiriya et aux alentours. Je lui ai dit que nous allions y penser. (Nous trouvons que ses tarifs sont élevés).

Nous avons commandé à dîner. Nous avons mangé nos bonnes nouilles au poulet au son des chants des oiseaux de la forêt tropicale. Quel bel environnement!

En début d’après-midi, Claude a fait une sieste et moi, j’ai fait de l’écriture. En fin d’après-midi, nous sommes partis marcher sur la rue principale. Nous avons trouvé une blanchisserie et du coup, on nous a offert de louer un scooter pour 1500LKR (15$CAD) par jour. Nous avons pris entente pour venir chercher la mobylette le lendemain matin. Nous sommes revenus souper à la villa. Nous avons piqué une bonne jasette avec nos jeunes voisins Emma et Victor, natifs de la France.

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MERCREDI, 26 FÉVRIER

SIGIRIYA

Comme nous avons bien dormi, loin de toute agitation urbaine! Après notre petit-déjeuner pris sur notre galerie en compagnie d’Emma et Victor, nous sommes allés prendre possession du scooter pour trois jours. Claude m’a conduite à l’entrée du site du Rocher du lion. Pendant que j’en ai fait la visite, il est allé se promener en scooter dans les environs.

Le prix d’entrée pour ce site archéologique est élevé (40$CAD) mais la visite en vaut vraiment la peine. Le Rocher du lion est un site archéologique majeur, ancienne capitale royale du Sri Lanka. Le site est classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Avant les aménagements de Kassapa, le site avait déjà été occupé comme le montre les graffiti retrouvés dans la grotte, ainsi que le Bouddha couché de treize mètres datant du IIe siècle av. J-C. Une muraille protège l’accès aux jardins qui entourent le rocher. Les jardins sont très bien aménagés avec bassins pavés aux symétries parfaites sur lesquels flottent des lotus et autres plantes aquatiques. Du côté est du rocher, on peut voir la citerne principale qui alimente le palais ainsi que les bâtiments destinés aux gardes et au culte.

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L’ascension du rocher dure une bonne heure, incluant plusieurs petits arrêts afin de reprendre son souffle et d’admirer les paysages. Il y a près de 800 marches à gravir pour accéder au sommet. La deuxième partie de la montée est plus exigeante.

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À mi-hauteur, un escalier de bois permet d’accéder à une large anfractuosité de la roche. C’est là que se trouvent les peintures représentant les demoiselles de Sigiriya. Un long mur cloisonne cette anfractuosité, protégeant ainsi ceux qui s’y trouvent des regards indiscrets et des projectiles. Ce mur des miroirs » est brillant car recouvert d’un enduit unique à base d’œufs et de chaux.

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Pour accéder au sommet à partir de la terrasse à mi-hauteur, on doit passer entre les pattes d’un gigantesque lion sculpté dans la roche. La statue de plus de 10 m de hauteur garde l’entrée de la forteresse. Au sommet, la vue panoramique est exceptionnelle et les ruines de l’ancien royaume fort impressionnante (place de palais, trône du Roi, bassin royal, etc.)

Lors de ma descente du rocher, j’ai pris plaisir à regarder un singe voler la banane d’un touriste russe.

20200226_110424J’ai retraversé les jardins pour me rendre au Musée de Sigiriya, inclus dans le prix d’entrée du Rocher du lion. Le musée est sur trois étages. Il contient des photos anciennes du site, une belle collection d’artéfacts, une reproduction d’une maison traditionnelle srilankaise, une copie des fresques du rocher, etc.

Claude est venu me chercher à 11h30am comme prévu. Il m’a emmené dîner au restaurant Sam’s. Ce restaurant sur pilotis est situé au-dessus d’une petite rivière où les éléphants viennent se rafraîchir quand ils ont fini de promener les touristes. Nous avons passé notre heure de dîner à les regarder, inlassablement. Nous étions enchantés de pouvoir assister à un tel spectacle, gratuitement en plus! (Le safari pour aller voir les éléphants nous aurait coûté 220$CAD pour une demi-journée, ce que nous ne nous serions pas permis.)

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De retour à notre villa, nous avons fait la sieste avant de repartir en scooter pour aller voir le « Royal Cave Temple » (entrée : 500LKR par personne) au rocher Pidurangula, à 1km du Rocher du lion. Ce temple bouddhiste et son monastère de méditation date du 5e siècle av.J-C et a été construit par le Roi Kashyapa. À l’entrée du site, le petit temple abrite de magnifiques fresques. Puis, commence l’ascension du rocher. Les marches inégales rendent la montée difficile. Juste avant d’arriver au sommet, des ruines de murs faits en briques et un immense Bouddha allongé témoignent de la vie qui a jadis régné au rocher. Une affiche indique 1238 marches. Avant d’accéder au sommet, les cinq dernières minutes relèvent de l’escalade et exigent une assez bonne forme physique. Mais, l’effort en vaut la peine car la vue panoramique sur la région et le Rocher du lion est exceptionnelle! Nous avons fait le tour de l’immense rocher et savouré ces instants exaltants face aux beautés de la terre.

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Avant d’entreprendre notre descente, nous avons croisé la petite famille de Français que nous avons rencontrée sur la plage à Tangalle. Quel heureux hasard de se revoir sur ce rocher!

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La descente a été plus facile et plus rapide que la montée. Une bande de macaques à longue queue nous attendaient à la sortie.

Nous sommes repartis en scooter en direction de notre villa, prenant le temps d’arrêter quelques minutes à un petit site archéologique abritant les ruines d’un stûpa en briques brunes.

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Un peu plus loin, le temple Sigiri Kassapa Uttararama Viharaya a attiré notre attention avec son Bouddha assis sur un cobra et illuminé par le soleil de fin de journée. Un gros stûpa blanc lui fait face.

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Sur la petite route secondaire, nous avons été charmés à la vue d’une rizière verdoyante avec le Rocher du lion en arrière-plan. Nous avons fait un dernier arrêt pour poser l’imposant Bouddha en position debout, entouré de statues de moines grandeur nature.

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Nous avons soupé au New Sigiri Restaurant sur la rue principale. Notre repas était délicieux quoiqu’un peu cher. À notre arrivée à la villa, Claude s’est rendu compte qu’il n’avait pas son petit sac à dos. Il est retourné au 1er restaurant où nous nous étions arrêtés pour regarder le menu et heureusement, l’employée avait trouvé son sac et l’avait mis de côté. Nous avons apprécié l’honnêteté de cette femme.

JEUDI, 27 FÉVRIER

SIGIRIYA – DAMBULA (excursion d’une journée)

Notre petit-déjeuner nous a été servi sur la galerie (fruits, rôties et confiture, omelette et café. C’était très bon mais nous devions partager l’omelette présentée dans une seule assiette. Trouvant que ce n’était pas assez, Claude a demandé un autre œuf. Après avoir consulté le propriétaire, l’employé est revenu en disant qu’il faudrait qu’il paie un extra pour son œuf supplémentaire, ce que Claude a refusé, trouvant cela ridicule. (Au Sri Lanka, un œuf coûte huit cents.) En allant chercher son linge à la blanchisserie, Claude a acheté 4 œufs dans une petite épicerie. Il les a remis à l’employé de notre villa en lui demandant de les faire cuire pour notre petit-déjeuner du lendemain. Le propriétaire est venu nous voir deux fois à notre chambre par la suite. Il n’a pas aimé la démarche de Claude; je crois qu’il a pris cela pour un affront. Quelle histoire pour un œuf! Nous ne l’avons pas revu pendant deux jours.

Nous sommes partis en scooter pour aller voir le Temple d’Or de Dambulla situé à 20km de Sigiriya. La ville de Dambulla est construite autour d’un large rocher de granit qui renferme un important complexe de grottes, le Raja Maha Vihara, datant du 1er siècle. Il s’agit du plus important et du mieux préservé des complexes de grottes du Sri Lanka. Nous nous sommes rendus à l’entrée directement au pied du rocher. Ah, non! Pas encore des marches à monter! Je ressentais encore la fatigue de mes deux grosses ascensions de la veille. Plus nous montions en altitude, plus les paysages se dévoilaient à nous dans toute leur splendeur.

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Pieds nus et tête découverte (contrairement aux musulmans, les bouddhistes ne doivent rien porter sur leur tête lorsqu’ils pénètrent dans leurs temples), nous avons visité avec grand intérêt les cinq superbes grottes reliées à l’extérieur par un bâtiment blanc à flan de rocher. L’intérieur des grottes contient plusieurs Bouddhas de différentes grosseurs et dans différentes positions, des stûpas et des fresques colorées étonnamment bien préservées sur les murs et les plafonds. Notre visite s’est faite au son du tambour et du chalumeau joués par deux musiciens en quête de quelques sous.

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À califourchon sur notre scooter, nous nous sommes rendus à l’autre entrée du Temple d’Or. (Cette entrée donne également accès aux grottes.) Le pavillon principal renferme le Musée bouddhiste. De chaque côté du musée, un escalier donne accès à une immense statue de Bouddha en or.

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Nous avons dîné au resto Mango Mango au centre-ville de Dambulla, sur la route principale. Mon poulet thaï au curry était excellent.

Nous avons commencé notre après-midi au bazar de Dambulla, abrité dans un grand hangar ouvert sur plancher de pavé uni. Il était surprenant de voir un marché local aussi propre et rangé. Dans ce grand marché agréable et coloré, on vend de tout : fruits, légumes, poissons séchés, poterie, vêtements, etc. Nous avons acheté de petites clémentines juteuses et savoureuses.

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Avant de reprendre la route, nous nous sommes désaltérés, bouteille de Ginger Ale à la main, assis sur des chaises de plastique devant une petite épicerie.

De retour à la villa, j’ai fait une séance d’écriture et une sieste pendant que Claude est allé prendre une bière au chic hôtel Ehalagala, à quelques mètres de notre hébergement. Je suis allée le rejoindre à l’heure du souper. Je me suis régalée de poisson et calmars grillés. Nous sommes sortis avec une facture salée. J’étais un peu frustrée de voir que l’on s’était encore fait avoir car Claude avait clairement dit qu’il ne voulait pas de bière et on lui en a apporté une déjà débouchée, montant la facture du même coup de 600LKR. Je suis certaine qu’ils ont fait exprès. Je ne leur fais tellement plus confiance!

VENDREDI, 28 FÉVRIER

SIGIRIYA – POLONNARUWA

Le propriétaire a mis le paquet pour le petit-déjeuner afin de nous satisfaire. Nous avons eu droit à 4 saucisses et 6 œufs! Je crois que Claude lui a donné une bonne leçon avec son histoire de la veille.

Nous sommes partis en scooter pour aller voir les ruines de Polonnaruwa. Celles-ci sont à 60km de Sigiriya. Après une quarantaine de km, nous avons fait une pause-thé sur le bord de la route.

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Nous avons ensuite poursuivi notre route en passant par le Parc national Minneriya. Des affiches nous indiquaient de ralentir à cause des éléphants et crocodiles qui traversent régulièrement la route. Nous avons longé le magnifique lac Polonnaruwa pour finalement arriver au site archéologique de Polonnaruwa. Ce site fait partie du triangle culturel du Sri Lanka avec Sigiriya et Anuradahpura. (Entrée : 4500LKR ou 33.50$CAD chacun). Le site est divisé en cinq groupes dont deux ne sont pas payants. Nous nous sommes concentrés sur les trois les plus importants, circulant en scooter pour gagner du temps :

-Groupe du Palais royal : Palais royal, salle d’audience et bassin royal

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– Quadrangle : Ce groupe comprend 12 ruines dont 8 majeures (temples bouddhistes, monuments, « recumbent image house », salle capitulaire et deux tombeaux.

-Groupe du nord : Rankot Vehera (avec Bouddha allongé)

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Lankatilaka

Gal Vihara

Le site est envahi par les singes. Il y en a un qui a volé le cellulaire d’une dame. On doit faire attention à nos objets personnels!

20200228_125850Sur le chemin du retour, nous nous sommes trouvé un beau restaurant sur le bord de la route. Le propriétaire nous a chaleureusement accueillis. Il nous a montré le contenu de chacune des tagines et offert le buffet à 600LKR (4.45$CAD) par personne. Nous nous sommes servis dans une assiette en osier recouverte d’une grosse feuille de lotus. Les mets typiquement srilankais étaient succulents. Cependant, une mauvaise surprise nous attendait : pendant que nous mangions, le propriétaire est venu nous dire que chaque portion de poulet et poisson serait chargée 200LKR en extra. Nous avons calmement terminé notre repas mais lorsque la facture est arrivée, j’ai catégoriquement refusé de payer le montant facturé. Il nous chargeait 2150LKR alors que le montant réel qu’on lui devait (avec breuvages) était 1350LKR. J’ai demandé aux Srilankais assis à la table voisine s’ils payaient un extra eux aussi et ils m’ont répondu qu’ils ne le savaient pas! Ils se sont alors adressés en cinghalais au propriétaire du resto, ce qui nous montrait qu’ils étaient de connivence avec lui! Cet incident nous a une fois de plus échaudés face à la fréquente malhonnêteté des Srilankais envers les touristes.

Continuant notre route, nous avons fait une pause à l’immense lac de Polonnaruwa, attirés tout d’abord par le Bouddha géant puis, par les milliers d’oiseaux. Quel beau spectacle de les voir prendre leur envol au-dessus des eaux du lac!

À la jonction de Sigiriya et Inamaluwa, nous avons fait un arrêt à un petit stand de fruits au bord de la route. Tout en buvant notre bouteille d’eau, nous avons jasé avec la jeune femme qui était en train de couper des feuilles séchées qu’elle appelait « gomme srilankaise ». Nous sommes arrivés à Sigiriya en milieu d’après-midi. Nous sommes retournés au resto situé au bord de la rivière. Nous y avons pris une crêpe avec crème glacée aux fraises et un thé tout en regardant les éléphants s’arroser avec leur trompe.

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Nous avons remis le scooter à son jeune propriétaire et avons marché jusqu’à notre villa. Claude a fait une sieste et moi, j’ai jasé avec la propriétaire avant de m’installer pour une séance d’écriture. Le souper nous a été servi sur notre galerie : riz au cari au poulet. Nous nous sommes couchés tôt, fatigués par nos 120km de déplacement en scooter en plus de la visite du grand site de Polonnaruwa.

SAMEDI, 29 FÉVRIER

SIGIRIYA – PASSIKUDAH

Nous nous sommes réveillés tôt. Nous avons déjeuné à notre villa et fait nos adieux à nos hôtes.

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Le père du proprio nous a conduits en tuk-tuk à la jonction de Sigiriya pour 800LKR. Nous sommes rapidement montés à bord d’un autobus en direction de Kalkudah. Notre chauffeur allait à une vitesse folle entre les arrêts prévus sur la route. C’est à croire que tous les chauffeurs d’autobus du Sri Lanka conduisent de cette façon! Nous sommes repassés par Polonnaruwa qui est à mi-chemin entre Sigiriya et Kalkudah.

Arrivés à Kalkudah, nous avons les 6 derniers kilomètres en tuk-tuk (600LKR) jusqu’à Inn on the Bay, situé entre les plages de Passikudah (200m) et Kalkudah (300m). L’endroit est agréable avec ses petites maisonnettes autour d’une cour joliment aménagée et ses espaces communs invitants. On nous a installés dans une grande chambre dans un bâtiment un peu en retrait. Nous nous y sentons bien. Nous sommes leurs seuls clients présentement. (Le coronavirus a mis un frein aux voyages et en plus, la haute saison n’est pas commencée. Les clients affluent normalement de mai à octobre.) Notre rue est tranquille. On y retrouve quelques hôtels et restaurants également désertés.

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Pressés de découvrir les plages, nous avons commencé par une baignade à la plage de Passikudah. Au stationnement public de la plage se trouve une dizaine de petits stands de nourriture, vêtements et objets gonflables pour la baignade. Les lieux étaient remplis de locaux venus passer leur samedi à la mer.

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Après notre baignade, affamés, nous avons cherché un restaurant en bord de mer mais les prix étaient trop élevés. (Ces restos appartiennent aux complexes hôteliers de luxe.) Nous sommes revenus sur notre rue et avons dîné au Rupsy’s Seafood Restaurant. La nourriture était excellente (riz au poulet avec salade de tomates et concombre) et les prix raisonnables.

Nous avons passé l’après-midi à la tranquille plage de Kalkudah. Nous n’étions que six pour profiter de plusieurs kilomètres de cette plage paradisiaque! Nous nous sommes installés devant le luxueux hôtel Laya Waves, à l’ombre d’un palmier. Nous nous sommes amusés comme des enfants dans les grosses vagues. Nous avons découvert avec tristesse que la plage n’était pas aussi propre qu’elle en avait l’air. À la limite du terrain du complexe hôtelier, il y a beaucoup de déchets au sol, ce qui en dit long sur les mauvaises habitudes des locaux par rapport à la gestion de leurs détritus.

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Nous sommes retournés au même restaurant pour souper, le Rupsy’s Seafood. J’ai mangé des grosses crevettes (800LKR) et Claude du poisson grillé (1000LKR). « Nalam! » (« bon » en tamoul). Le propriétaire, homme corpulent à la grosse bedaine, a longuement jasé avec nous. Il nous a parlé du tsunami de 2004 qui a fait 31 000 morts au Sri Lanka. Le village de Kalkudah a été durement touché : 350 familles déplacées 2km plus loin et plusieurs milliers de morts. Sa femme a perdu 16 membres de sa famille. Lui et son épouse ont dû reconstruire leur maison et leur restaurant. Ils n’ont pas voulu recommencer leur vie ailleurs.

DIMANCHE, 1er MARS

PASSIKUDAH

Après déjeuner, nous sommes partis en tuk-tuk avec un employé de l’hôtel. Il nous a déposés sur la rue principale de la petite ville Valaichchena (400LKR aller-retour ou 3$CAD). Nous nous sommes baladés sur la rue commerciale et avons fait quelques achats (accessoires électroniques, 2 assiettes en métal, un petit couteau, une jupe-pantalon légère et une blouse rose pour moi). Au marché local, nous avons acheté fruits, légumes et bouchées végétariennes pour notre dîner. Une fois nos emplettes terminées, nous avons bu un thé fort sucré (25 cents la tasse), assis à une table dans une petite épicerie. On s’est fait dévisager et on pouvait voir que les gens ne sont pas habitués aux touristes dans cette petite ville.

Le chauffeur de tuk-tuk est venu nous chercher à l’heure convenue et nous a ramenés à l’hôtel. Nous avons pique-niqué à l’ombre sur notre galerie.

En après-midi, nous avons pris une bière au bar Honey Beach du chic hôtel Amaya Beach Club à la plage Passikudah. (Claude a demandé la bière Lion Lager annoncée à 300LKR sur la pancarte à l’entrée du bar et on lui a chargé 400LKR. Explication : Ils lui ont donné une grosse bière à 400 LKR au lieu d’une petite. Sur la pancarte, le format n’est pas précisé! Évidemment, ils lui en ont donné une grosse sans rien préciser. Encore une attrape-touriste!) Nous nous sommes baignés dans la section de plage réservée à leurs clients. Cet emplacement n’est pas idéal pour la baignade. Il y a des coraux brisés et l’eau est très peu profonde. (Les coraux ont été détruits par le tsunami en 2004 et par les Srilankais qui les utilisaient pour fabriquer leurs bombes lors de la guerre entre musulmans et tamouls du pays.)

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Nous avons marché sur la plage et nous nous sommes arrêtés un bon moment pour jaser avec trois jeunes hommes Srilankais préoccupés par les mariages arrangés. Ce type de mariage est encore très répandu ici. (Environ 95% des mariages sont arrangés par les parents sans que les futurs mariés se fréquentent au préalable.) Nous sommes repassés par la plage publique et son stationnement. Il y avait un attroupement d’hommes autour d’un joueur de djembé. Tous tapaient des mains et chantaient en cinghalais. Ils nous ont demandé à se faire prendre en photo avec nous, intrigués par notre présence.

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Après avoir jeté un coup d’œil aux petits stands de nourriture et vêtements, nous avons poursuivi notre marche jusqu’à Kalkudah Beach, notre plage préférée. J’ai rencontré une Suisse lors de ma baignade et nous avons longuement jasé ensemble, tout en suivant le mouvement des vagues.

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En fin d’après-midi, sur le chemin du retour, Claude et moi avons jeté un coup d’œil rapide à la « Spiritual Art Gallery ». Les œuvres peintes prônent l’harmonie entre chrétiens, musulmans, hindous, bouddhistes et sikhs.

Nous avons soupé à notre hôtel. Mon assiette végétarienne était vraiment à mon goût (aubergines tranchées minces et autres légumes savoureux).

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LUNDI, 2 MARS

PASSIKUDAH

Après un copieux petit-déjeuner composé de crêpes à la noix de coco râpée accompagnées de fruits frais et d’un café, nous sommes partis marcher sur la plage de Passikudah. Sous un soleil de plomb, nous avons marché 5 km dans le sable jusqu’à Elephant Rock Beach. Devant les complexes hôteliers, la plage était propre mais, aussitôt que nous avons passé les hôtels, nous avons été scandalisés de voir tous les déchets accumulés sur toute la balance de la plage. Quelle horreur et quel désastre écologique!

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Nous sommes finalement arrivés à Elephant Rock Beach, minuscule plage entre de gros rochers dont l’un a la forme d’une trompe d’éléphant. Nous avons escaladé les immenses roches pour voir la rivière et son embouchure avant de nous tirer à l’eau dans le petit bassin d’eau d’Elephant Rock Beach. Mieux valait ne pas regarder les déchets derrière nous sur la plage !

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Rafraîchis, nous avons emprunté le petit chemin de terre qui mène aux hôtels de la plage de Passikudah, évitant ainsi de repasser par le grand bout de plage souillée.

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Nous avons fait un arrêt au premier hôtel rencontré pour y prendre un breuvage. Claude a commandé un Ginger Ale et moi, une limonade pour ensuite me raviser et commander un jus de papaye. Quand le barman m’a servie, il m’a donné mon jus de papaye ET une limonade dans une bouteille déjà débouchée. Je me suis sentie obligée d’accepter la limonade non désirée et je n’ai pas dit un mot. Je me suis baignée à la piscine. Cependant, quand le jeune homme est venu nous voir en nous demandant si tout était correct, j’ai eu une montée de lait et j’ai vidé mon sac lui laissant savoir que j’étais certaine qu’il avait fait exprès de me servir deux breuvages et que je trouvais ça malhonnête de sa part. Il bredouillait en s’excusant. Nous avons rapidement quitté cet hôtel luxueux et avons fait le reste du chemin sur la plage. Nous avons acheté des bouchées végétariennes sur le stationnement de la plage publique et les avons mangées sur notre galerie, à l’abri des rayons brûlants du soleil.

Nous avons fait une pause à notre chambre en début d’après-midi afin de récupérer de nos 10km de marche. Ensuite, nous sommes allés nous baigner à la plage de Kalkudah avant de nous rendre à View Point Sunrise, situé à la pointe, entre les deux plages. Nous avons pris le chemin de sable pour nous y rendre et une fois arrivés, nous avons réalisé que le coucher du soleil était derrière nous et non devant. Sans prêter attention, nous avions confondu sunrise avec sunset! Plutôt que de revenir sur nos pas, nous avons contourné la base militaire qui occupe la pointe et sommes revenus pas la plage de Passikudah. Nous avons longuement marché, découragés à la vue de tous les déchets amenés par l’océan et souillant la plage. Claude en a regardé quelques-uns de plus près pour vérifier leur provenance : Malaisie, Indonésie, Philippines, Thaïlande, Chine et Sri Lanka.

C’est avec soulagement que nous sommes arrivés à la section des hôtels car devant ceux-ci, les détritus ont été ramassés. Nous avons croisé un couple français avec leur adolescente. Ils nous ont demandé quelques trucs pour voyager à moindre coût. Ils étaient fort sympathiques. De retour à l’hôtel, nous nous sommes douchés et sommes allés souper au Pub & Restaurant situé juste à côté de notre hébergement. Pendant que nous attendions d’être servis, Claude en a profité pour jouer deux parties de billard avec un Srilankais.  J’ai mangé un riz aux fruits de mer. Il était bon mais trop épicé et brûlant sur mes lèvres déjà affectées par un coup de soleil. Nous nous sommes couchés tôt, fatigués de nos 15km de marche de la journée.

MARDI, 3 MARS

PASSIKUDAH – UPPEVELI BEACH

20200303_085018_HDRJ’ai pris un excellent petit-déjeuner de crêpes srilankaises avant de faire mes bagages. Nous avons fait nos adieux à nos hôtes avant de partir en tuk-tuk avec l’un d’eux. Il nous a conduits à un arrêt d’autobus de Valaichchena. De là, nous sommes rapidement embarqués dans un bus allant à Trincomalee, via Polonnaruwa et le Parc national Minneriya. Sur Trincomalee Highway, c’est avec excitation que nous avons aperçu deux éléphants sur le bord de l’autoroute. Le trajet a duré 4 heures. (En voiture, le chemin est plus direct et dure 2 h 30 minutes seulement.)

Nous sommes arrivés à Trincomalee à 13h30. Nous avons rejoint notre hébergement en tuk-tuk (6km; 400LKR). Le Coconut Beach Lodge est en front de mer. Quel superbe emplacement! Le restaurant donne directement sur la plage. Notre chambre n’est pas très grande mais elle est propre et nous disposons d’un long patio commun perpendiculaire à la plage et à seulement quelques mètres de celle-ci.

La plage de Uppeveli est longue et magnifique. Cependant, nous avons rapidement découvert une ligne de déchets aux endroits où il n’y a pas d’hôtels en front de mer. Quel dommage! Ça crève le cœur de constater à quel point les locaux ne prennent pas soin de leur coin de paradis. Nous nous sommes baignés dans les eaux cristallines et tièdes de l’océan, nous laissant bercer par les douces vagues.

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Nous avons dîné au restaurant de notre hôtel, assis sur une balançoire face à la mer. Au menu : soupe aux légumes, poulet à la sauce aigre-douce avec riz et nouilles aux légumes. C’était délicieux et à prix abordable. Nous avons passé l’après-midi à lire, installés sur des chaises longues au soleil et au vent. J’ai marché sur la plage, découragée à la vue de tous les déchets. Des pêcheurs étaient affairés à retirer les petits poissons pris dans leur immense filet. Nous avons soupé sur la plage, à la lueur des lampes en papier de riz et au son des vagues de l’océan.

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MERCREDI, 4 MARS

UPPEVELI (Excursion à TRINCOMALEE et NILAVELI)

Notre journée a commencé avec un bon déjeuné continental face à la mer. Nous sommes ensuite partis en tuk-tuk (300LKR) avec notre jeune chauffeur Antony, vers Trincomalee, ville principale de la région située à 6km de la plage d’Uppeveli. Nous sommes allés visiter Kandasamy Kovil, site hindou à l’intérieur du Fort Frederick qui a été construit au sommet d’un rocher. C’est un des cinq temples historiques hindous dédié à Shiva et il a été établi pour protéger l’île des désastres naturels (1952). Les pèlerins de partout au pays viennent y faire la prière (puja) à 6h30am, 11h30am et 16h30.

Les macaques à longue queue nous ont tenu compagnie pendant notre visite ainsi quelques daims.

À notre sortie du temple, nous avons fait le tour du Fort Frédérick en tuk-tuk. Ce fort occupe l’étroite péninsule et fut un site de défense important pendant des siècles. Une forteresse fut initialement construite par les Portugais en 1623 et plus tard, reconstruite par les Hollandais. Les Anglais ont pris la relève en 1782. La forteresse est utilisée aujourd’hui par l’armée srilankaise. Nous avons pu voir les bâtisses datant de l’ère coloniale. (Elles ne sont pas ouvertes au public.)

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Nous avons fait un arrêt au temple bouddhiste Gokana (Entrée : 100LKR chacun) qui comprend une statue géante de Bouddha, un stûpa blanc et quelques petits pavillons. La vue sur la ville et la plage de Trincomalee y est imprenable!

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Antony nous a offert un aller-retour à la plage de Nilaveli pour 1400LKR. Pour nous y rendre, nous sommes repassés par la route principale de Trincomalee et avons fait un court arrêt au Temple d’Or.

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La plage de Nilaveli, située à 16km d’Uppeveli, est réputée pour être la plus belle du Sri Lanka. Eh bien, nous n’avons pas été déçus! Quelle plage magnifique! Elle est immense, propre et fort tranquille. On n’y voit aucun hôtel ou maison d’hôte sur le bord de la mer; ils sont sur une étroite rue perpendiculaire à la plage. Notre baignade dans les eaux tièdes et cristallines fut un pur bonheur. Comme c’est apaisant de se laisser flotter au gré des vagues!

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Nous avons pique-niqué dans la cour du Sea View Beach Restaurant, sous le regard implorant d’un chien galeux qui avait senti notre bon riz au poulet. Des corneilles perchées sur un arbre au-dessus de notre table attendaient patiemment les restant de notre dîner. Juste devant nous, sur la plage, un groupe de Srilankais s’amusaient à se prendre en photo avec l’océan en arrière-plan.

Nous sommes retournés nous baigner, nous éloignant un peu du groupe de Srilankais qui étaient arrivés en autobus. Nous avons trouvé un petit coin tranquille sur la plage, à l’ombre d’un palmier.

À 15h, Antony est revenu nous chercher, tel qu’entendu. De retour à notre hôtel, comme il faisait encore très chaud, nous sommes allés nous baigner et avons lu chacun un roman, confortablement installés sur des chaises longues au soleil.

En fin d’après-midi, nous avons commandé une soupe aux tomates fraîches au restaurant de notre hôtel. Consistante et crémeuse, cette soupe était tout simplement exquise!

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Elle a remplacé notre souper. En soirée, nous sommes allés nous promener sur la rue principale et nous avons pris un lassi aux bananes dans une petite cantine en guise de dessert.

JEUDI, 5 MARS

UPPEVELI – TRINCOMALEE – ANURADHAPURA

Au lever du soleil, nous étions déjà sur la plage, un bon livre à la main. Nous avons pris notre petit déjeuné dans le restaurant désert du bord de l’eau. Nous avons passé le restant de l’avant-midi à nous baigner à la mer et à continuer notre lecture, profitant de ce dernier moment sur cette superbe plage du Sri Lanka.

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Avant de quitter l’hôtel, nous avons pris une soupe aux tomates pour dîner. À midi, Antony, notre chauffeur de tuk-tuk de la veille, nous a conduits à la gare routière de Trincomalee (300LKR; 6 km). Nous y avons pris le bus déjà bondé de passagers en direction d’Anuradhapura. L’aide conducteur nous a fait asseoir sur le premier banc d’en avant, juste derrière le chauffeur. Au bout d’une heure, un moine en tunique orange est rentré dans l’autobus et j’ai été priée de lui céder mon siège, ce que j’ai fait un peu à contre-cœur. Quand le moine a débarqué, j’ai repris ma place à côté de Claude.

À notre arrivée à Anuradhapura, nous avons pris un tuk-tuk avec Mohammed pour nous rendre au Heritage Lake View. Cette maison d’hôte est grande et spacieuse.

Son emplacement est génial; la maison est directement au bord du lac Wewa Tank. Les Srilankais parlent plutôt d’un étang. Cet écosystème est grouillant de vie. De nombreux oiseaux se promènent sur les énormes feuilles de nénuphars qui recouvrent presque entièrement la surface de l’eau. À l’occasion, on peut voir un varan se déplacer lentement à travers les plantes aquatiques et gagner la berge. (Nous l’avons aperçu deux fois durant notre séjour.)  Attention! Son venin est mortel!

 

Notre chambre est au deuxième étage avec vue sur la cour et le lac. Nous nous sommes installés et, dans la pièce commune du 2e étage, nous avons pris une collation de petits pains fourrés et fruits que Claude était allé chercher sur la rue principale. J’ai travaillé sur mon blog et vers 18h, je suis descendue prendre des photos du superbe coucher de soleil sur le lac.

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Notre souper de riz au cari nous a été servi dans la cour. Le jeune couple français assis à notre table était fort sympathique et nous avons prolongé notre jasette avec eux jusqu’en fin de soirée sous une température de 32 degrés!

VENDREDI, 6 MARS

ANURADHAPURA

La sœur du propriétaire, notre cuisinière, nous a préparé un excellent petit-déjeuner composé de crêpes, œufs au miroir, fruits frais et café. Cette fois, nous avons mangé en compagnie d’un jeune couple de Chicago.

Nous sommes ensuite partis faire une excursion de cinq heures (2500LKR) avec Susanta, notre chauffeur de tuk-tuk. Au programme : la visite du fameux site archéologique d’Anuradahpura, reconnu patrimoine mondial de l’UNESCO. Anuradahpura fut la première capitale du Sri Lanka en 380 av. JC sous le règne du roi Pandukabhaya. Cependant, c’est sous Devanampiya Tissa (-307 à -267 av. JC) que le bouddhisme a atteint le Sri Lanka et qu’Anadhapura est devenu un immense complexe bouddhiste. Voici les principaux lieux que nous avons visités :

Sri Maha Bohdi : Arbre Bodhi sacré, vieux de plus de 2000 ans et qui aurait été apporté de l’Inde par la princesse Sangamitta, fille de l’Empereur indien Ashoka et sœur de Mahinda. Ce dernier est celui qui a introduit le bouddhisme au Sri Lanka.

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À l’entrée du site, nous avons eu la chance de voir des musiciens en costumes traditionnels, un défilé avec une fanfare et des singes, présents partout sur le site.

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-Lovamahapaya : Ancien palais au toit de bronze. Il ne reste que les 1600 colonnes de l’immense pavillon qui abritait 1000 moines et serviteurs il y a 2000 ans.

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Ruwanwelisaya 

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Jetavanaramay : Pagode très ancienne en briques brunes en rénovation au moment de notre visite. Un petit pavillon abrite un Bouddha allongé.

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Twin Ponds : Étangs jumeaux aussi appelés Kuttan Pokuna.

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Samadhi Bouddha : Célèbre statue où Bouddha est représenté dans la position du Dhyana Mudra, posture de méditation associée à sa 1ère illumination. La statue mesure 7 pieds et 3 pouces de hauteur et est sculptée dans du marbre de dolomite. Dans l’espace boisé entourant la statue, quelques fidèles marchaient d’un pas extrêmement lent tout en méditant, sous l’œil indifférent d’un petit troupeau de vaches.

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Abhayagiri : Temple bouddhiste et un des plus grands sites de pèlerinage pour les fidèles à l’heure actuelle. Il s’agit d’un immense stûpa de briques brunes et d’un pavillon qui abrite un Bouddha allongé.

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Quartier résidentiel : Il ne reste que les fondations en briques des maisons et quelques colonnes. Le site est étendu et on peut imaginer la vie de quartier qu’il devait y avoir à l’époque.

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Bodhi-Tree Shrine : Autre statue ancienne de Bouddha.

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Réfectoire principal

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Elephant Pond : Étang où les éléphants venaient s’abreuver et se baigner.

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Guard Stone : Édifice à 5 étages en forme pyramidale dont il ne reste que les fondations.

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Moon Stone et complexe résidentiel monastique

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– Musée archéologique Abhayagiri : Ce petit musée comprend des artéfacts du site d’Anarudhapura. Des statues et autres sculptures sont exposées à l’extérieur et à l’intérieur, on retrouve des collections de monnaies, d’objets en métal, etc. Les photos y sont interdites.

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Lankarama : Immense stûpa blanc datant du 1er siècle av.JC.

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Thissa Wewa Tank : Immense lac. Nous y avons croisé une jeune famille srilankaise venue admirer le lac, tout comme nous.

Mirisavetiya Rajamaha Vihara : Immense stûpa blanc.

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Stûpa de briques brunes dont j’ignore le nom : Malgré les travaux de restauration, il aurait été possible de monter sur son sommet par un abrupt escalier vertical moyennant quelques roupies. En ce qui nous concerne, nous nous sommes contentés de le regarder de loin.

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Royal Park : Promenade agréable dans une forêt peuplée de singes. On peut voir quelques intéressantes ruines entourées de gros rochers.

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Isurumuniya : Temple avec stûpa blanc en haut de gros rochers. Au sommet, la vue panoramique sur le bassin d’eau, le lac et tout le site d’Anuradhapura est superbe. Derrière les rochers, à hauteur du sol, se trouve un petit stûpa blanc.

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Vessagiri : Vieille grotte où les moines venaient méditer. C’est aussi un ancien monastère de forêt bouddhiste, parmi des rochers. Commencé sous le règne du roi Tissa (milieu du IIIe siècle av.JC), le site a été agrandi sous le règne du roi Kasyapa (473-491 après JC) pour devenir la maison d’environ 500 moines.

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Affamés, nous avons fait un dernier arrêt pour aller nous restaurer au Hotel Creston Park Restaurant. Le buffet srilankais était excellent, économique (1055LKR ou 7.80$CAD pour 2) et épicé à souhait!

20200306_190149De retour à notre maison d’hôte au bord du lac, nous avons fait une sieste et relaxé à l’air conditionné de notre chambre. Nous sommes sortis à la tombée de la nuit, nous dirigeant vers la rue principale. Sur une rue transversale, nous avons découvert le   marché de poissons et de petits commerces. De retour sur la rue principale, nous avons opté pour souper au Street Food Restaurant nouvellement ouvert. Les serveurs nerveux et excités par notre venue étaient prêts à décrocher la lune pour nous satisfaire! Comme ils étaient fiers de nous accueillir comme clients!

Avant de rentrer à l’hôtel, nous avons fait un achat à la pharmacie et acheté quelques fruits. Nous avons mangé notre papaye en guise de dessert, installés dans la salle à manger à côté de notre chambre. Nous nous sommes couchés tôt, fatigués mais satisfaits de notre longue journée de visites de l’intéressant site archéologique d’Anuradhapura.

SAMEDI, 7 MARS

ANURADHAPURA et MIHINTALE (excursion)

Nous avons déjeuné au bord de l’étang Wewa avec deux jeunes Allemandes et trois Indiens de Cochin (État du Kerala en Inde), intéressants et cultivés. Nous avons aperçu un varan d’eau tout noir (reptile semblable au dragon de Komodo). Claude et moi étions excités à la vue de ce reptile mais les Indiens sont restés bien indifférents car ils en voient souvent dans leur coin de pays.

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Susanta, notre chauffeur de tuk-tuk de la veille, est passé nous chercher pour une demi-journée d’excursion à Mihintale (2000LKR). Cette ville sainte, berceau de l’hindouisme, est située à 16km d’Anuradhapura et son nom signifie « La montagne de Mahinda ». Voici les lieux que nous avons visités :

Fondations d’un ancien hôpital : Ruines en briques brunes

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Les Temples de Mihintale : Le site est né de la commémoration de la rencontre du roi Tissa et des émissaires d’Ashoka, disciple de Bouddha. On y aurait fondé le plus ancien stûpa de l’île.

Nous avons monté un long escalier dans la montagne. Des familles de singes nous ont accompagnés dans notre ascension, espérant pouvoir nous voler de la nourriture ou une bouteille d’eau.

 

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Ambasthale Dagoba (stûpa) : Immense rocher avec marches inégales sculptées dans la roche et bordé de frangipaniers. Ce serait l’endroit où Mahinda aurait converti le roi Tissa au bouddhisme. Claude m’a patiemment attendu en bas pendant que je faisais la difficile et lente montée en file indienne. Au sommet, les fidèles peuvent déposer leurs dons dans une grosse boîte en métal prévue à cet effet et leurs offrandes sur le dessus de celle-ci. La vue panoramique est exceptionnelle.

Mahaseya Dagoba : Situé en haut d’un long escalier (encore!), ce gros stûpa blanc domine une autre colline. En faisant le tour du stûpa, d’autres superbes paysages se dévoilent à nous. Je suis montée seule à ce stûpa, Claude préférant m’attendre en bas. Trois musiciens traditionnels sont montés derrière moi, venus déposer leurs offrandes à Bouddha tout en jouant de leurs instruments. À côté du gros stûpa se trouve un petit temple abritant un Bouddha allongé.

 

Immense statue de Bouddha : Pour y accéder, on doit monter des marches. Cette montée est facile mais la vue du sommet est limitée.

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Kaludiya Pond (Kaludiya Pokuna ou Étang noir) : Forêt avec vestiges archéologiques à Kandalama. Le site a été initialement colonisé au IIe siècle avant JC. Les vestiges du site comprennent des inscriptions, des résidences et un monastère.

– Arrêt sur le site d’un temple bouddhiste sur notre chemin pour recevoir gratuitement une portion de riz collant (fait avec raisins, gingembre, ail, etc.) dans une grande feuille verte. C’est la coutume du samedi à ce temple dont j’ignore le nom.

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Squelette et Vieil arbre banian : Tous les matins, les moines font la file indienne devant le squelette d’un moine vénéré afin de lui rendre hommage. C’est un peu macabre, non?

Le banian est vieux de 200 ans. Pour les hindous et les bouddhistes, cet arbre symbolique est sacré et représente la connaissance suprême.

20200307_115518Notre tour avec Susanta s’est terminé au marché local de New Anuradhapura où nous nous sommes fait déposer. Nous avons marché à travers les étalages de fruits, légumes, poissons frais et séchés, etc.

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20200307_125148Nous avons dîné sur la rue principale, près de la gare d’autobus. Le buffet était excellent. Tout en mangeant, nous avons consulté nos courriels et appris la mauvaise nouvelle : nos deux vols avec Koweit Airlines pour nous rendre en Jordanie avaient été annulés en raison du coronavirus. Comme notre visa pour le Sri Lanka arrivait à échéance, nous devions trouver une solution rapidement. Nous nous sommes rendus à une agence de voyage tout près d’où nous étions : Travel Care Global. Ils nous ont trouvé des billets d’avion avec Qatar Airways. Ces nouveaux billets nous ont coûté 275$CAD de plus que nos billets initiaux mais au moins, on allait pouvoir se rendre comme prévu en Jordanie. Nous sommes revenus à notre hébergement en tuk-tuk (350LKR). Le chauffeur a essayé de nous charger plus cher que le montant entendu prétextant qu’il avait fait plus de km que prévu. Nous avons refusé car ce n’était pas notre faute s’il s’était trompé de chemin. En arrivant à notre chambre, j’ai dû annuler nos billets d’avion avec Koweit Airlines sur le site Trip.com et demander un remboursement. J’ai ensuite travaillé sur mon blog voyage pendant que Claude lisait. Nous avons soupé dans la cour avec Yonyang et son compagnon de voyage, tous deux de Bangkok et à la retraite. À la fin de notre repas, cinq Français de Montpellier se sont assis à la table voisine. Claude a jasé avec eux en français pendant que j’ai continué à m’entretenir en anglais avec les deux asiatiques de notre table.

DIMANCHE, 8 MARS

ANURADHAPURA – COLOMBO – NEGOMBO

Nous avons fait nos bagages, pris notre petit-déjeuner avec les Bangkokiens et fait nos adieux au gentil propriétaire de la maison d’hôte et à sa sœur.

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Nous avons pris un tuk-tuk pour nous rendre à un guichet ATM et à la gare routière d’Anuradhapura. Nous avons acheté nos billets de train en 3e classe (350LKR ou 2.60$CAD chacun pour 200km parcourus en 4h45m). Heureusement, les wagons n’étaient pas pleins et nous avons eu des places pour nous asseoir. Comme il faisait chaud malgré la rangée de ventilateurs au plafond! Nous avons gardé notre fenêtre ouverte tout le long du trajet afin d’avoir un peu de vent pour nous aider à supporter la chaleur ambiante. Une jeune maman et ses deux fistons ont été assis devant nous pendant une partie du trajet. Nous avons passé des rizières et des champs cultivés et fait des arrêts dans quelques villes. Plus on approchait de Colombo, plus la misère et les déchets se faisaient voir le long de la voie ferrée.

À notre arrivée à Colombo, nous avons pris un tuk-tuk jusqu’à la station d’autobus et de là, nous sommes embarqués à bord du minibus express pour nous rendre au centre-ville de Negombo (450LKR pour trois sièges dont un pour nos bagages). Du centre-ville, nous avons pris un autre tuk-tuk pour nous rendre à notre hôtel, le Airport A4 Transit Chalets. Nous y avons reçu un bel accueil. Nous avons déposé nos bagages dans un des petits chalets de tôle bleu autour de la minuscule piscine.

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Après un repas de macaroni mangé à la table de cuisine dans la grande pièce commune, je me suis baignée et je me suis allongée, affligée par une migraine. En début de soirée, nous avons marché jusqu’à la rue principale du quartier. Nous avons fait l’achat de quelques provisions à l’épicerie et sommes revenus à l’hôtel. Nous avons soupé et avons relaxé dans notre petit chalet avant de fermer les yeux pour la nuit. Celle-ci n’allait pas être bien longue car nous devions nous lever à 1h45am pour nous rendre à l’aéroport!

Nos mémorables aventures au Sri Lanka s’achèvent ici mais notre grand voyage autour du monde continue. Vous trouverez la suite de notre périple dans l’article « JORDANIE 2020 ».